La vice-présidente de la FFF Brigitte Henriques se montre très prudente sur une éventuelle reprise de la D1 Féminine 4:37
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Julien Froment
Brigitte Henriques était l’invitée de Lionel Rosso sur Europe 1, samedi soir. En charge du développement du football féminin, la vice-présidente de la Fédération française de football a confirmé que la saison de Première division féminine pourrait, elle aussi, être arrêtée en raison de la crise sanitaire du coronavirus. 

Son destin face à la crise du coronavirus est lié à l’UEFA. La Division 1 féminine a, pour le moment, été maintenue par la Fédération française de football, tout comme la Ligue 1 et la Ligue 2. Ces compétitions nationales dépendent toutefois de l’instance européenne, qui doit se réunir le 23 avril prochain. "Nous avons deux clubs (Le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais, ndlr) qualifiés pour les demi-finales. On est dans l’attente", affirme Brigitte Henriques, vice-présidente de la FFF, au micro d'Europe 1." Ceci étant, la FFF ne prendra aucun risque et on voit bien que sur la période du déconfinement, l’incertitude persiste sur les modalités. La D1 féminine est en suspens." 

Le patron du Paris FC espère l’arrêt des compétitions

Brigitte Henriques rappelle également que "ce qui détermine la reprise des compétitions, c’est le Covid 19 et la lutte contre la pandémie", ajoutant : "Il faut s’adapter, on n’arrête pas de faire ça dans nos décisions. On est suspendus à ce qu’il se passe par rapport à la lutte contre la pandémie. Tous les salariés sont mobilisés sur des cellules de crise, notre président (Noël Le Graët)  est sur tous les fronts." Une situation complexe, mais pas isolée. "C’est pas compliqué pour le football féminin,  mais pour la société dans son ensemble. On essaye de développer les ressources économiques de cette D1 féminine, on va être très attentifs à ce qu’il va se passer."

Egalement interrogé par Europe 1, le patron du Paris FC Pierre Ferracci, est quant à lui plus affirmatif : "Cela fait un mois que je demande que l’hypothèse de l’arrêt des compétitions soit examiné. Je souhaite qu’on bascule dans la même décision que la Fédération, qui est sage. Ce qui importe c’est la question sanitaire", réclame Pierre Ferracci. Le dirigeant du club parisien enfonce le clou : "Quand on propose à nos restaurants, à nos hôtels, nos cafés de rester fermés jusqu’au 15 juillet, je ne vois pas comment le football, qui est un sport de contacts, je dis bien de contacts, pourra maintenir les distanciations qu’on impose à toutes ces catégories économiques. Je ne crois pas qu’il soit possible de s’entraîner, et à plus forte raison de jouer dans ces conditions-là, j’espère que la raison l’emportera."