Fifa : Gianni Infantino réélu pour un deuxième mandat

Gianni Infantino
Gianni Infantino lors du 69e Congrès de la fédération internationale de football à Paris, mercredi. © FRANCK FIFE / AFP
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avec AFP , modifié à
Le dirigeant suisse, successeur de Sepp Blatter en 2016, a été réelu par acclamation à la tête de l'instance jusqu'en 2023.

Le président de la Fifa Gianni Infantino, seul candidat en lice, a été réélu pour un deuxième mandat à la tête de l'instance jusqu'en 2023, mercredi à Paris lors du 69e Congrès de la fédération internationale de football.

Le dirigeant suisse, qui a succédé en 2016 à Sepp Blatter, a été élu par acclamation devant les 211 fédérations membres, à deux jours du match d'ouverture du Mondial-2019 féminin en France (7 juin-7 juillet).

Il reconnaît "des erreurs"

Un Mondial-2018 en Russie sans fautes, "la meilleure édition de l'histoire", l'introduction de l'assistance vidéo à l'arbitrage, la "meilleure innovation des dernières décennies", ou encore un Mondial-2026 à 48 équipes attribué "sans problèmes" au trio Etats-Unis/Canada/Mexique... Le bilan d'Infantino a convaincu, sans surprise, les 211 fédérations membres de renouveler son mandat.

"Ces trois dernières années n'ont pas été parfaites. J'ai fait des erreurs, certainement, j'ai essayé d'améliorer les choses pour qu'elles soient meilleures", a déclaré le président de la Fifa dans son discours inaugural exprimé en quatre langues (français, allemand, anglais, espagnol). "Mais aujourd'hui, en ce jour d'élection, personne ne parle de crise, de scandales, ou de corruption. On parle d'une organisation qui parle de football (...) qui, aujourd'hui, est synonyme de crédibilité, de confiance, d'intégrité", s'est-il félicité.

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Mais vante son bilan en matière de lutte contre la corruption

Avec la mise en place de réformes institutionnelles pour "une bonne gouvernance", après le scandale de corruption qui a entraîné la démission de Blatter (limitation de la durée des mandats...), Gianni Infantino a vanté son bilan dans ce domaine. "Il n'y a plus de possibilités pour la corruption. C'est tolérance zéro ! Ce qui s'est produit ne doit plus se répéter. Cela doit être clair pour ceux qui sont dans cette salle et en dehors", a-t-il prévenu.

Il s'est aussi réjoui de la "solidité financière" de son organisation, qui a vu ses revenus passer de 4,6 milliards à 6,4 milliards de dollars (de 4,08 à 5,7 Mds d'euros) sur le cycle 2015-2018, "dans une période où personne ne voulait s'associer avec la Fifa". 

"Nous ne devons pas avoir honte de devoir développer les recettes, c'est notre mission", a ajouté le dirigeant, citant l'élargissement de la Coupe du monde de 32 à 48 équipes en 2026, ou la création d'une "nouvelle Coupe du monde des clubs", dont l'édition "pilote" aura lieu en 2021.