Pour les Springboks, hors de question de rentrer à la maison dimanche soir. Les Sud-Africains, champions du monde en titre, préparent avec sérieux et détermination ce quart de finale de la coupe du monde de rugby qui les opposera au XV de France dimanche soir (21h). Europe 1 a pu assister à l'un des entraînements des Boks, à Croissy-sur-Seine dans les Yvelines.
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Une commune située à seulement 3km de Rueil-Malmaison où les Bleus ont établi leur camp de base. Seule la Seine sépare les deux villes. Studieux, les Sud-Af' ont répété leurs gammes : des touches pour des avants et des chandelles pour les arrières, ces coups de pied très haut dans le ciel, une des spécialités du jeu des triples champions du monde. Leur demi-de-mêlée Faf de Klerk, l'un des multiples atouts de cette équipe, a enchaîné ces longues séquences, chevelure blonde au vent.
Des Boks moins sereins ?
Si ces Boks sont apparus détendus, au premier abord, leur ancien sélectionneur, Johan Erasmus, aujourd'hui directeur de rugby, a fait monter la pression en début de semaine. Il a accusé les Bleus de bénéficier d'un arbitrage maison. "Les Français ne sont pas imprudents ou trop physiques. Ils ne font pas vraiment de plaquages hauts, mais quand ils sont proches d'en subir un, ils le montrent très bien à l'arbitre. Je pense qu'ils en rajoutent, qu'ils simulent parfois. Mais c'est intelligent et ils le font très bien", a-t-il déclaré.
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Une sortie que le XV de France a préférée ne pas commenter, mais qui traduit un léger manque de sérénité côté sud-africain. Eux, qui ont l'habitude de communiquer leur composition d'équipe très tôt dans la semaine, attendront cette fois-ci la dernière minute, ce vendredi probablement, afin de s'adapter à la stratégie française.