Biathlon : le Français Fabien Claude, dont le père fait partie des disparus d'un accident de motoneige au Canada, finit 3e à Pokljuka

Fabien Claude
Fabien Claude © Christof STACHE / AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Le biathlète français Fabien Claude a annoncé jeudi que son père, Gilles, faisait partie des cinq touristes français portés disparus dans le nord du Québec dans un accident de motoneige. Il a pris la 3e place de l'Individuel de Pokljuka, comptant pour la Coupe du monde de biathlon, remporté jeudi par le Norvégien Johannes Boe.

Le Français Fabien Claude, dont le père fait partie des cinq touristes disparus dans un accident de motoneige au Canada, a pris la 3e place de l'Individuel de Pokljuka, comptant pour la Coupe du monde de biathlon, remporté jeudi par le Norvégien Johannes Boe. Absent des deux dernières étapes pour cause de paternité, Boe a effectué un retour gagnant devant Martin Fourcade, 2e. Il s'agit du premier podium en carrière pour Claude, qui a dédié, en larmes, le premier podium de sa carrière à son père.

"Il y a eu un tragique accident au Canada pour mon père, a expliqué Fabien Claude sur la Chaîne L'Equipe. Ce podium est pour lui, je suis sûr qu'il est fier de nous et je suis fier de ce que j'ai fait aujourd'hui. Le but n'était pas forcément le résultat, c'était de rendre un dernier hommage et faire du mieux possible."

Les enquêteurs espèrent toujours que les Français aient pu trouver refuge

Cinq touristes français sont portés disparus dans le nord du Québec, depuis une excursion en motoneige qui a viré au drame et fait au moins un mort mardi soir. Deux motoneiges, semblables à celles utilisées par le groupe de huit touristes originaires de l'est de la France et leur guide canadien, ont été retrouvées mercredi en fin de journée au fond du lac Saint-Jean, dans la zone non balisée où a eu lieu l'accident.

Les recherches terrestres se sont poursuivies toute la nuit dans cette zone située à environ 225 km au nord de la ville de Québec, mais elles n'ont rien donné, a expliqué jeudi matin un porte-parole de la Sûreté du Québec. Une troisième équipe de plongeurs et un hélicoptère se joindront aux recherches au lever du soleil, selon lui.

Les enquêteurs espèrent toujours que les Français aient pu trouver refuge sur une île ou dans un chalet sans moyen de communication. "Mais plus le temps passe, plus cette situation est peu probable", a ajouté le porte-parole.