Un Stadium tout neuf

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Romain Beauvais , modifié à
Alors que la Fédération française de football (FFF) va procéder ce vendredi à la désignation des neuf villes hôtes et des deux dites de réserves pour l'organisation de l'Euro 2016, le Stadium de Toulouse a mis toutes les chances de son côté. Le Stade de France, le Parc des Princes, Nice, Lille, Marseille, Bordeaux et Lyon sont déjà assurés d'être titulaires, le projet de la ville rose espère donc accrocher l'une des deux dernières places.

Alors que la Fédération française de football (FFF) va procéder ce vendredi à la désignation des neuf villes hôtes et des deux dites de réserves pour l'organisation de l'Euro 2016, le Stadium de Toulouse a mis toutes les chances de son côté. Le Stade de France, le Parc des Princes, Nice, Lille, Marseille, Bordeaux et Lyon sont déjà assurés d'être titulaires, le projet de la ville rose espère donc accrocher l'une des deux dernières places. Toulouse sera-t-il de la partie ? A la veille de la désignation par la Fédération française de football (FFF) des neuf sites qui accueilleront les rencontres de l'Euro 2016, la ville rose attend cette décision avec impatience. "Le dossier du Stadium a toutes les chances d'être retenu. On a un projet solide et pas cher, au coeur du Sud-Ouest et aux portes de l'Espagne", constate François Briançon, élu en charge des Sports et Loisirs à la mairie de Toulouse sur le site internet de La Dépêche du Midi. "Par ailleurs, Toulouse a un savoir-faire en la matière. Nous avons déjà accueilli les coupes du monde de football et de rugby. La ville a une bonne réputation en matière de convivialité et d'accueil. L'UEFA juge la ville dans son ensemble, ils s'intéressent à tout, accès, transports etc." En concurrence avec dix autres villes, la candidature toulousaine espère bien faire partie des élues. "Nous avons des atouts par rapport à d'autres villes. Le stade a déjà été rénové, notamment après l'explosion d'AZF. Les travaux consisteraient à une extension des gradins et quelques aménagements". Une extension dont le cabinet haut-garonnais Cardete et Huet, qui planche dessus depuis septembre 2009, aurait ainsi proposé la construction d'un anneau de 6 000 places supplémentaires afin de pouvoir accueillir 40 000 supporters. Un budget de 56 millions d'euros Même si l'infrastructure en elle-même ne changera pas, des aménagements feront leur apparition avec la création d'une entrée au nord de l'enceinte ainsi que d'une billetterie qui sera desservie par le futur tramway avec un arrêt situé à quelques encablures du stade. Toulouse apparaît comme le dossier le moins cher, mais la rénovation engendrerait un budget de 56 millions d'euros. "L'État participe à hauteur de 10 %. Le financement sera étudié entre la ville, le département et la région. Les clubs résidents, le TFC et le Stade Toulousain, pourraient apporter leur contribution financière", affirme François Briançon. Un dossier haut-garonnais, qui a des allures de favori, mais qui pour l'heure n'a aucune certitude de l'être. Quatre stades pour deux places Le grand stade de Lyon a eu chaud mais fera quant à lui bien partie des villes retenues pour l'organisation de l'Euro 2016 en compagnie du Stade de France, du Parc des Princes, de Lille, Bordeaux, Nice et Marseille. Les quatre dernières villes en lice se disputeront les deux dernières places. Même si Toulouse et Nancy ont une légère avance, Lens et Saint-Etienne n'ont pas dit leur dernier mot. Du coté lensois, on reste optimiste: "Je ne vois pas pourquoi on serait écarté alors qu'on a un projet. Mon permis de construire, il est déposé, c'est tout de même un élément important" explique le président du RC Lens, Gervais Martel en conférence de presse. "Les gens qui vont voter demain connaissent l'attractivité de Lens et de son public ainsi que la compétence au niveau de l'organisation car depuis 1984, le club artésien organise des compétitions. Le Nord-Pas-de-Calais est une région très jeune située à un endroit stratégique. Lens est à une heure de Bruxelles, à une heure et demi de Londres par l'Eurostar et à cinquante minutes de Paris par le TGV. Nous avons donc des atouts qui sont extraordinaires". Mais pour Saint-Etienne, la situation est toute autre. Depuis le déblocage cette semaine du projet lyonnais concernant OL Land, les Stéphanois craignent pour leur candidature en raison de la proximité entre les deux villes séparées seulement de 60 kilomètres. Verdict ce vendredi au siège de la Fédération française de football (FFF) pour connaître les neuf villes et les deux dites de réserves qui accueilleront des matches de l'Euro 2016.