Tours s'en sort bien

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Olivier CHAUVET , modifié à
Opposé à Ajaccio, lundi soir à domicile en match en retard de la 30e journée de Ligue 2, Tours est parvenu à arracher un match nul quasi-inespéré (2-2). Menés à deux reprises, les hommes de Daniel Sanchez n'ont dû leur salut qu'à un but gag encaissé par les Corses dans les arrêts de jeu. Un résultat qui permet aux Tourangeaux de rester dans la course pour la montée, alors que les Ajacciens retrouvent le podium.

Opposé à Ajaccio, lundi soir à domicile en match en retard de la 30e journée de Ligue 2, Tours est parvenu à arracher un match nul quasi-inespéré (2-2). Menés à deux reprises, les hommes de Daniel Sanchez n'ont dû leur salut qu'à un but gag encaissé par les Corses dans les arrêts de jeu. Un résultat qui permet aux Tourangeaux de rester dans la course pour la montée, alors que les Ajacciens retrouvent le podium. "Au vu de notre début d'exercice, de notre qualité de jeu, du travail accompli pour nous structurer, j'aurais les boules". Tel était les propos du président du FC Tours, Frédéric Sébag, lundi dans les colonnes du quotidien L'Equipe à propos de la montée en Ligue 1. Les Tourangeaux ont failli rater le bon wagon lundi soir, en match en retard de la 30e journée de Ligue 2. Mais, après avoir vu la défaite de très près, ils sont parvenus à arracher le nul face à Ajaccio (2-2) et à remonter ainsi à la sixième place, à trois longueurs de leurs adversaires du soir et du podium. Les statistiques laissaient pourtant entrevoir un succès des Tourangeaux avant la rencontre, eux qui restaient sur une série de quatre victoires consécutives dans leur antre du Stade de la Vallée du Cher, alors que les Ajacciens, quasiment invincibles à domicile (10 victoires, 4 nuls, une défaite), se montraient beaucoup plus friables hors de leur base (deux victoires, six nuls, six défaites). Mais au cours d'une première période plutôt fermée au cours de laquelle les locaux ratent le coche suite à une frappe dévissée de Jinhyung Song (15e), ce sont bien les visiteurs qui trouvent l'ouverture. Sur un long dégagement de Thierry Debès, Benjamin André dévie de la tête pour Christian Kinkela, qui lui remet le cuir dans la course à l'entrée de la surface. L'international espoirs n'a plus qu'à ajuster Jérémy Sopalski du plat du pied (41e). Une fin de match de folie Sonnés, les hommes de Daniel Sanchez tentent de réagir au retour des vestiaires, mais Debès s'interpose une première fois sur un coup franc de Song (49e), puis se couche bien sur une volée de Julien Cardy (70e). Olivier Pantaloni et ses troupes semblent ainsi tenir tranquillement leur troisième succès de la saison à l'extérieur, mais c'était sans compter sur une fin de match complètement folle. Sur un coup franc de Diego, Sartre parvient à égaliser de la tête (1-1, 81e). Dans la foulée, le passeur décisif se fait exclure pour un mauvais geste sur Anthony Lippini (84e). Les Ajacciens reprennent alors l'espoir et l'avantage grâce à une belle frappe enroulée de Kinkela (1-2, 90e). Ils ne sont touefois pas au bout de leur surprise, car sur un ballon mis dans le paquet, Arnaud Maire veut prolonger de la tête vers son gardien, mais ce dernier ne peut que dévier le cuir, repris au ras du sol par Buengo. Les Corses sont trois devant le but, mais aucun ne parvient à dégager et le ballon roule dans le but vide (90e +3). Venus pour prendre un point et remonter sur le podium, Ajaccio réussit son pari, mais le scénario du match pourra leur laisser d'énormes regrets.