Safran en bonne position

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VOILE - A moins de 1000 milles de l'arrivée au Costa Rica, le tandem Guillemot-Caudrelier (Safran) est toujours en tête de la Jacques-Vabre.

Désormais à moins de 1000 milles de l'arrivée à Puerto Limon, au Costa Rica, Marc Guillemot et Charles Caudrelier (Safran) tiennent toujours la tête de la Transat Jacques-Vabre avec une cinquantaine de milles d'avance sur Kito de Pavant et François Gabart (Groupe Bel).Passés vendredi en fin de matinée sous la Guadeloupe, Marc Guillemot et Charles Caudrelier ne se sont guère attardés dans l'arc antillais, puisque 24 heures plus tard, ils étaient déjà au nord-ouest du Venezuela, non loin de la frontière de la Colombie, où se terminait jadis cette transat Jacques-Vabre, après avoir avalé quasiment 400 milles en 24 heures, à plus de 16 noeuds de moyenne. L'alizé s'est en effet renforcé en Mer des Caraïbes, permettant au duo de tête de prendre encore davantage la poudre d'escampette, les conditions étant moins favorables pour ceux qui, et ils étaient encore sept monocoques sur dix samedi en début d'après-midi, naviguaient toujours en Atlantique.Charles Caudrelier et Marc Guillemot sont cependant conscients qu'ils devront faire preuve d'une extrême vigilance pour contrôler derrière eux Kito de Pavant et François Gabart, qui à bord de Groupe Bel, le sistership de leur Safran, reste à l'affût, à une cinquantaine de milles dans leur tableau arrière. Les deux hommes ont tout intérêt à conserver un petit matelas de miles d'avance s'ils veulent éviter une mauvaise surprise qui peut toujours survenir à l'approche du Costa Rica, même si, selon Pascal Scaviner, l'un des experts météo de cette Jacques-Vabre, la situation pour les deux jours à venir n'est pas des plus complexes pour les deux bateaux de tête. "Le vent va encore se renforcer, ils vont engranger des milles, mais la situation est calme au niveau du temps, à part une dégradation orageuse vers l'arrivée. Vers Carthagène (au nord de la Colombie, ndlr), le vent va faiblir mais restera de nord dominant, ils auront toujours du vent présent sur la route directe." Le seul danger pour Marc Guillemot et Charles Caudrelier ? "Une situation orageuse avec des périodes de molles sous les grains, mais pas trop fréquentes", répond Pascal Scaviner qui pointe plutôt le vent fort attendu dimanche, toujours menaçant pour l'intégrité du matériel. "Dans les prochaines 24 heures, ils devront vraiment se méfier du passage au nord du Venezuela et de la Colombie, avec des risques de 30 noeuds de vent moyen." Ce serait dommage de casser si près de l'arrivée...