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Interdiction du voile aux fillettes : «On ne pourrait pas refaire la loi sur le voile à l'école aujourd'hui», s'inquiète François-Xavier Bellamy

Europe 1.fr - Mis à jour le . 1 min
Interdiction du voile aux fillettes : «On ne pourrait pas refaire la loi sur le voile à l'école aujourd'hui», s'inquiète François-Xavier Bellamy
Interdiction du voile aux fillettes : «On ne pourrait pas refaire la loi sur le voile à l'école aujourd'hui», s'inquiète François-Xavier Bellamy © Europe 1

L'eurodéputé Républicain François-Xavier Bellamy était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce lundi. Au micro de Sonia Mabrouk, il attaque les divergences dans les rangs du gouvernement d'interdire le port du voile aux jeunes mineures. "On ne pourrait plus refaire la loi sur le voile à l'école aujourd'hui", estime-t-il.

La question divise jusque dans les rangs du gouvernement. Faut-il interdire le voile pour les mineures, notamment dans l'espace public, comme le souhaitent Laurent Wauquiez et les sénateurs républicains afin de lutter contre l'islamisme ? La question revient dans le débat après la présence de plusieurs fillettes voilées lors d'une séance publique au sein de l'hémicycle de l'Assemblée nationale. 

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Le sujet divise au sein du gouvernement, avec d'un côté Aurore Bergé qui appelle de ses vœux à voter pour cette interdiction, et de l'autre, le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez, qui met en garde à ne pas voter des lois qui pourraient être perçues comme "stigmatisantes". 

Invité ce lundi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, l'eurodéputé Les Républicains François Xavier-Bellamy, s'inquiète face aux tergiversations sur l'interdiction du voile aux fillettes dans les rangs du gouvernement. "On ne pourrait pas refaire la loi sur le voile à l'école aujourd'hui", juge-t-il face à Sonia Mabrouk. 

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"Faire la loi sur le voile à l'école, ce n'était pas stigmatiser les musulmans"

"Ça m'inquiète beaucoup car cette loi a été déterminante. Mais, quand je vois l'ampleur des résistances sur un sujet comme cela, je me dis" qu'on ne pourrait plus faire cette loi, poursuit-il. 

Pourtant, "faire la loi sur le voile à l'école, ce n'était pas stigmatiser les musulmans. C'était garantir la liberté de notre éducation face à toutes les pressions communautaires. C'était garantir aussi que des enfants puissent grandir librement pour pouvoir choisir demain la religion qu'ils veulent et la manière de la pratiquer. Et je crois que notre devoir, c'est de protéger en France la liberté de conscience", conclut-il.