Nicolas Anelka toujours très énervé

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FOOT - Le footballeur français a accordé une interview au Parisien Mag. Il allume ses détracteurs.

Nicolas Anelka n'a jamais rien fait comme les autres footballeurs. Inutile de bien connaître sa carrière, il vous suffit de lire la dernière interview qu'il a accordée au Parisien Magazine. Un concentré magnifique de l'ancien joueur de Chelsea et du PSG à ne surtout pas rater. Avec lui, on ne sait jamais s'il souffre d'un manque criant de modestie ou s'il fait tout simplement exprès. Verbatim.

Parisien-Magazine

Les critiques sur son salaire. Il y a deux semaines, Anelka réglait ses comptes dans l'émission Téléfoot. Rebelote vendredi dans les colonnes du Parisien Magazine. Dans son nouveau club chinois de Shanghai Shenhua, il gagne 230.000 euros par semaine. Il balaie tout de suite les critiques à ce propos : "si tu ne comprends pas les salaires énormes des joueurs, c'est que tu n'as rien compris au business du foot !" Et d'en remettre une couche : "les commentaires me font rire. Je transpire depuis longtemps pour gagner cet argent. Mon palmarès est là pour rafraîchir la mémoire de ceux qui auraient oublié..."

"Shanghai, j'ai ouvert la voie, comme d'habitude !" Là aussi, Nicolas Anelka s'amuse. "Shanghai, c'est déjà le futur", explique-t-il. "Je suis venu en Chine en éclaireur. J'ai ouvert la voie, comme d'habitude ! Je suis un aventurier".

Ses compétences linguistiques. Le meilleur reste à venir. Quand Anelka règle ses comptes, il ne fait pas les choses à moitié. "En France, 65 millions de personnes donnent des leçons sur les footballeurs (...). Les anti-footeux pensent que lire des kilomètres de bouquins et posséder une culture générale est synonyme d’intelligence. Mais dès qu'ils traversent la Manche, ils n'arrivent pas à aligner trois mots d'anglais ! Moi, je parle français, anglais et espagnol. Et j’attaque le chinois. Les Fourberies de Scapin ou le théorème de Pythagore, ça ne me sert à rien dans ma vie !"

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"L'époque adore les hypocrites". Difficile de dire s'il a pris la grosse tête en arrivant en Chine ou s'il fait exprès de choquer. En tout cas, il a visiblement une rancœur contre ses détracteurs. "A tous ceux qui parlent sans me connaître, sachez que si vous ne m'aimez pas, c'est réciproque. Et si vous m'aimez, je n'ai rien fait pour. Je suis moi, juste moi". Et de balancer une dernière pique à la presse : "un homme sans ennemi est un homme sans valeurs. Pendant toute ma carrière, ce fut un combat constant contre la presse. D'ailleurs dans un futur proche, j'envisage de décerner et d'organiser la cérémonie du journaliste de plomb qui récompensera le plus bidon d'entre eux".