Les Spurs toujours plus haut

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François KULAWIK , modifié à
Nouveau record pour San Antonio. Grâce à leur succès 111-94 sur les Warriors, Tony Parker montrant le bon exemple avec 19 points et 9 passes, les Spurs ont en effet établi le meilleur départ de l'histoire de la franchise avec 18 victoires pour seulement 3 défaites. Soirée faste également pour Boston, New York et Miami, les trois franchises de la Conférence Est poursuivant leurs séries gagnantes. Mention spéciale au Heat, vainqueur chez les Jazz 98-111.

Nouveau record pour San Antonio. Grâce à leur succès 111-94 sur les Warriors, Tony Parker montrant le bon exemple avec 19 points et 9 passes, les Spurs ont en effet établi le meilleur départ de l'histoire de la franchise avec 18 victoires pour seulement 3 défaites. Soirée faste également pour Boston, New York et Miami, les trois franchises de la Conférence Est poursuivant leurs séries gagnantes. Mention spéciale au Heat, vainqueur chez les Jazz 98-111. Le match de la nuit Il ne s'agissait certes que des Warriors, cancres notoires de la Conférence Ouest. Mais l'autorité avec laquelle les Spurs ont décroché leur 18e victoire de la saison et ainsi conforté leur statut de leader, confirment à nouveau les bonnes dispositions des Texans. Alors que les Lakers devaient s'employer quelques heures après pour venir à bout 86-87 de leurs voisins dans le derby de L.A. - Derek Fisher inscrivant le layup de la victoire au buzzer, les Texans n'avaient ainsi besoin que de sept minutes pour prendre la mesure de leurs visiteurs. Sept minutes pour passer un 16-0, prendre dix points d'avance et se dessiner les contours d'une soirée paisible, facilitée par les 51% de réussite collective. Les Texans n'avaient dès lors plus qu'à entretenir l'écart et Gregg Popovich en profitait pour faire tourner son effectif et reposer ses vieux cadres. Ainsi Tim Duncan, auteur il y a dix jours d'un édifiant triple-double face à ces mêmes Warriors, pouvait-il se contenter de 8 points et 5 rebonds en 17 minutes. Et si Manu Ginobili avait, lui, droit à 28 minutes de jeu, l'Argentin n'avait pas besoin de forcer et ses 12 points à 4 sur 11 participaient à l'effort collectif. Du Big Three, Tony Parker était finalement le seul à montrer le bon exemple, le Français compilant en effet 19 points à 9 sur 14 aux tirs et 9 passes, mais avec six joueurs à plus de dix points, les Spurs pouvaient voir venir. Et entretenir l'idée d'un effectif plus équilibré et bien plus en confiance que lors des deux dernières saisons. En attestent notamment le nouveau double-double de Dejuan Blair, 15 points-13 rebonds au compteur, ou les 17 points de George Hill. De quoi expliquer le départ canon des Texans après un mois et demi de compétition, les Spurs menant la Ligue avec 18 victoires pour 3 défaites, meilleur début de saison dans l'histoire de la franchise. Pour autant, Gregg Popovich n'entendait évidemment pas s'enflammer et préfére attendre des confrontations bien plus relevées pour mesurer les progrès de ses troupes... Les Français Si onze matches étaient au programme, ils n'étaient finalement que quatre Français à être sur le pont ce mercredi. Et comme pour Tony Parker, le sourire était somme toute de mise pour ses compatriotes de sortie. Chez les Wizards, Kevin Seraphin en a certes été quitte pour une nouvelle défaite, Washington s'inclinant lourdement à Sacramento 116-91. Néanmoins, l'ancien Choletais a eu droit à un nouveau temps de jeu conséquent puisqu'après les 19 minutes de la veille à Los Angeles, l'ancien Choletais a eu droit à 17 minutes chez les Kings pour 4 points à 2 sur 5 aux tirs, 7 rebonds et certes 4 pertes de balle. A l'inverse, à New York, si Ronny Turiaf a dû se contenter de 8 minutes de jeu et 2 rebonds, la faute aux fautes sifflées face à un Andrea Bargnani intenable, le Martiniquais peut se réjouir de la nouvelle victoire de ses Knicks, vainqueurs 113-110 des Raptors. Il faut donc se tourner vers Joakim Noah pour avoir un autre Français chez qui ça rigole autant sur le plan individuel que collectif. Confirmant leur redressement, Chicago a en effet signé un troisième succès consécutif en prenant le meilleur sur les Cavaliers 83-88 et l'intérieur français a pleinement participé à cette victoire en compilant 13 points et 14 rebonds en 37 minutes, Noah devant certes faire avec un 5 sur 13 peu flatteur. La statistique La loi des séries continue dans la Conférence Est. Les trois franchises en forme de la côte est ont en effet joué et gagné. Equipe la plus chaude et leader de la Conférence, Boston a ainsi enchaîné un huitième succès consécutif face à des Nuggets privés de Carmelo Anthony, profitant d'un départ canon - +14 à l'issue du premier quart - pour l'emporter 105-89 avec 28 points de Ray Allen et 17 de Kevin Garnett et de Paul Pierce. Côté Denver, si Ty Lawson est sorti du banc pour rendre 24 points, George Karl devra encore attendre avant de décrocher sa 1000e victoire en carrière. Les Knicks comme le Heat n'en sont eux qu'à six victoires de rang mais leur performance est également remarquable. Grâce à leur nouvelle victoire, 113-110 sur les Raptors, les New Yorkais ont en effet signé un 11e succès en 12 matches et présentent un bilan flatteur de 15 victoires pour 9 défaites qu'ils n'avaient plus connu depuis le printemps 2001. Et les Knicks peuvent bien remercier leur duo Raymond Felton-Amare Stoudemire, le premier inscrivant le tir primé de la gagne en plus de ses 28 points et 11 passes et le second compilant 34 points et 14 rebonds et signant 18 points dans le dernier quart. Quant au Heat, si une telle série ne doit évidemment pas surprendre, elle intervient néanmoins après des résultats décevants et a été entretenue grâce à un succès 98-111 chez les Jazz, cadors de la Conférence Ouest. Et une fois encore, avec 33 et 28 points, LeBron James et Dwyane Wade ont été les deux principaux artisans de cette victoire.