Henry, le dernier tour du "Roi"

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avec agences , modifié à
LIGUE DES CHAMPIONS - "King" Henry achève sa pige avec Arsenal à Milan, mercredi.

Un mois et demi après s'être retrouvés, Thierry Henry et son club de coeur, Arsenal, vont à nouveau se séparer, mercredi soir, à l'issue du huitième de finale aller de la Ligue des champions disputé par le club londonien sur la pelouse de l'AC Milan. Après être restés huit ans ensemble, Henry et Arsenal ont connu une belle idylle de six semaines, avec six (bouts de) matches joués et surtout trois buts marqués. Le dernier, décisif, l'a été samedi dernier sur la pelouse de Sunderland, en championnat d'Angleterre (2-1).

Henry donne la victoire à Arsenal :

Henry a inscrit sur la pelouse de Sunderland son 229e but sous le maillot des Gunners. Atteindra-t-il la barre des 230, mercredi soir, à Milan ? Les défenseurs des Rossonero s'en méfient. "Si vous lui laissez un peu d'espace, il marque" souligne Thiago Silva. "Il a d'incomparables qualités." Comme depuis le début de sa pige, Henry devrait être remplaçant au coup d'envoi. Mais Arsène Wenger pourrait, comme il en a pris l'habitude, le faire entrer à 25 minutes de la fin. "Je n'y ai même pas pensé (à marquer un nouveau but), a confié Henry au quotidien The Independent. "Je veux seulement aider Arsenal."

Malgré la belle histoire de son retour, "Titi" ne se répand pas en interview et préfère partager avec ses coéquipiers et ses supporters plutôt qu'avec les journalistes. Cet état d'esprit altruiste et cette efficacité conservée rend la possibilité d'un retour en équipe de France pas si incongrue. "Ce qu'il fait avec Arsenal, il pourrait très bien le faire avec l'équipe de France, c'est-à-dire donner un coup de main, aider les jeunes, rentrer et jouer 20-25 minutes", estime son ancien coéquipier Robert Pires, consultant Europe 1

"Titi pourrait revenir en équipe de France", estime Pires :

 

Arsène Wenger aurait aimé profiter un peu plus longtemps des services de sa star. Mais "Henry devra partir", a confirmé le technicien alsacien mardi. "Nous voulons le garder, mais ce n'est pas possible. Dans deux semaines, le championnat américain reprend (en fait le 10 mars) et il est capitaine des Red Bulls (de New York)." Mais, pour la saison prochaine, Wenger n'a pas fermé la porte à un nouveau retour de l'enfant-prodigue. Pour prolonger l'histoire et marquer quelques buts supplémentaires...