Di Vaio n'est pas fini !

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Anthony LEFORT , modifié à
Relégué à cinq longueurs de l'AC Milan, Naples (3e) accueille Bologne (15e), qui dépend de Marco Di Vaio, dimanche soir, à l'occasion de la treizième levée de Serie A. Si le Napoli veut entretenir ses rêves de Ligue des champions la saison prochaine, il a besoin de s'imposer. Mais les Napolitains devront se méfier de l'ancien Monégasque (34 ans), troisième meilleur buteur du championnat d'Italie.

Relégué à cinq longueurs de l'AC Milan, Naples (3e) accueille Bologne (15e), qui dépend de Marco Di Vaio, dimanche soir, à l'occasion de la treizième levée de Serie A. Si le Napoli veut entretenir ses rêves de Ligue des champions la saison prochaine, il a besoin de s'imposer. Mais les Napolitains devront se méfier de l'ancien Monégasque (34 ans), troisième meilleur buteur du championnat d'Italie. Chaque année, c'est pareil... A un moment ou un autre, on en vient à écrire sur Marco Di Vaio. Ce n'est pas fait pour nous déplaire. Bien au contraire. Il n'empêche que cela dure depuis un bon bout de temps. L'Italien a trente-quatre ans. Et, comme le bon vin, il devient meilleur avec l'âge. Il n'y qu'à jeter un oeil sur son début de saison avec Bologne pour s'en laisser convaincre. Après douze journées de Serie A, l'attaquant a déjà inscrit sept réalisations. Un excellent ratio qui fait de lui le troisième meilleur buteur du championnat d'Italie, juste derrière Edison Cavani et Samuel Eto'o (huit buts). Pourtant, Di Vaio n'évolue ni sous les couleurs de Naples ni sous celles de l'Inter Milan, ce qui rend son entame d'exercice encore plus respectable qu'elle ne l'était auparavant. Il est devenu Rossoblu un jour d'été 2008, date à laquelle la formation de la région d'Émilie-Romagne a regagné l'élite. D'ailleurs, si les Bolonais figurent toujours à ce niveau-là aujourd'hui, ils le doivent en grande partie à la puissance et à la précision de leur avant-centre favori. Sur les quatre-vingt-seize buts qu'ils ont marqué en l'espace de deux ans et demi, quarante-trois ont été l'oeuvre du Romain, soit presque 45% ! Aucune limite Mais, c'est bien connu, un seul joueur ne fait pas toute une équipe. Celle entraînée depuis peu par Alberto Malesani, actuelle quinzième au classement du Calcio, se prépare à lutter une nouvelle fois pour le maintien. Alors, à la question : Di Vaio mériterait-il de jouer dans un club davantage à la mesure de son talent ? La réponse est : sans aucun doute. L'ancien Monégasque a bien eu sa chance du côté de la Juventus de Turin puis de Valence. Il ne l'a jamais vraiment saisie. Peut-être parce que ces costumes étaient trop grands pour lui. Peut-être parce qu'il est destiné à rester un futur ex-espoir du football italien... Ainsi va la vie du divin chauve. De quoi sera fait son avenir ? Lui-même n'en sait rien. Son contrat avec Bologne s'arrêtera en juin prochain, mais il préfère "ne pas (se) fixer de limite". "Je peux juste dire que je me sens parfaitement bien. Je réfléchis année après année", expliquait-il aux journalistes transalpins en juillet dernier. En attendant de prendre une décision sur la suite à donner à sa riche carrière, le capitaine des Rossoblu et ses coéquipiers rendent visite à Naples, troisième, dimanche soir au stade San Paolo. Et il y a fort à parier que Di Vaio voudra offrir à son équipe sa première victoire de la saison en déplacement.