Deux semaines de plus, au moins...

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Par la rubrique Basket , modifié à
Alors que propriétaires et joueurs n'avaient jamais été aussi proches d'un accord jeudi, David Stern, patron de la Ligue, a annoncé vendredi soir l'annulation de deux semaines supplémentaires de la saison régulière de NBA. Le lock-out, qui paralyse la discipline depuis le 1er juillet, se poursuit donc avec une certitude désormais, celle d'assister à une saison incomplète.

Alors que propriétaires et joueurs n'avaient jamais été aussi proches d'un accord jeudi, David Stern, patron de la Ligue, a annoncé vendredi soir l'annulation de deux semaines supplémentaires de la saison régulière de NBA. Le lock-out, qui paralyse la discipline depuis le 1er juillet, se poursuit donc avec une certitude désormais, celle d'assister à une saison incomplète. L'espoir n'aura finalement duré qu'une nuit. Alors que Billy Hunter, directeur du syndicat des joueurs de son état, annonçait jeudi soir qu'un"accord (était) est à portée de main", le couperet est tombé tard vendredi après plusieurs heures de négociation: les matches prévus lors de la deuxième quinzaine du mois de novembre sont annulés. Ce qui porte à quatre le nombre de semaines supprimées du calendrier de la saison régulière 2011-12. Propriétaires et joueurs n'ont en effet pas encore trouvé de terrain d'entente sur leur principal point de désaccord financier, à savoir le BRI, le partage des revenus annuels de la NBA. Si Derek Fisher et ses petits camarades étaient prêts à faire des concessions sur leurs salaires afin de réaliser des économies sur les cinq prochaines années, ils n'acceptent en revanche toujours pas que l'argent généré par la Ligue nord-américaine soit équitablement réparti entre eux et les patrons des franchises. Ils refusent en effet de descendre sous les 52,5%, eux qui possédaient 57% des revenus selon le précédent accord de travail collectif. Une différence équivalente à 100 millions de dollars par an, soit 1 milliard sur les dix prochaines années. "Ce n'était pas le jour pour un accord, a indiqué Fisher, le président du syndicat des joueurs. Quand on parle d'un accord pour dix ans, on ne peut pas se permettre de conclure à la va-vite." Le meneur des Lakers a donc repris le chemin vers la Californie, ce qui confirme qu'aucune nouvelle réunion n'est prévue dans les prochains jours. Dans ce contexte-là, David Stern, le patron de la NBA, n'a pu faire autrement que de préciser que la saison ne comporterait pas les 82 matches par équipe initialement programmés. "Ce n'est maintenant ni possible ni prudent d'avoir une saison complète et ce, sous aucune circonstance", a t-il ainsi annoncé devant la presse. Il n'y aura donc pas de partie avant le 30 novembre prochain, ce qui réjouit les clubs européens, heureux de pouvoir compter sur les exilés quelques semaines de plus. En revanche, les conséquences financières du lock-out, qui paralyse la NBA depuis 121 jours, sont déjà terribles. On parle de 200 millions de pertes. Et ce n'est qu'un début...