Deschamps réfléchit toujours aux Bleus

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Didier Deschamps est le premier choix du président de la FFF mais il veut s'accorder un délai.

Il va encore falloir patienter pour connaître le nom du nouveau sélectionneur de l'équipe de France. La faute à... Didier Deschamps ! C'est en substance le message passé par Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football (FFF), mardi.

"Didier Deschamps n'a pas dit non. En aucun cas, la proposition lui a été faite. Il m'a confirmé que l'équipe de France faisait partie de ses rêves. Il m'a demandé une période de réflexion de quelques jours", a expliqué le président de la FFF lors d'une conférence au cours de laquelle il a également annoncé le gel des primes. "Il a la volonté de retourner dans sa famille pour réfléchir un peu. Il n'est psychologiquement, pas prêt".

Deschamps et Le Graët se connaissent bien

Noël Le Graët fait référence à sa fraîche démission de l'Olympique de Marseille, lundi. C'est "un homme marqué par une rupture (...) qui a traîné en longueur. Un homme usé (...) qui a perdu une dizaine de kilos, (...) qui a besoin de réfléchir tranquillement à son avenir", assure L'Equipe dans son édition du jour.

De fait, Noël Le Graët, qui connait le Basque "depuis toujours" et avec qui il aimerait travailler, a décidé de repousser l'annonce du futur sélectionneur à "quelques jours. Je voulais faire signer le contrat avant la fin de la semaine, mais ça ne sera peut-être pas le cas", confirme-t-il.

Une short-list, au cas où

Si le futur sélectionneur décide finalement de s'engager dans l'aventure, Noël Le Graët souhaiterait lui faire signer un contrat de deux ans renouvelable deux ans, avec en ligne de mire non pas la Coupe du monde 2014 au Brésil, mais l'Euro 2016 en France.

Et si Didier Deschamps, champion du monde comme son ami Laurent Blanc, tournait définitivement les talons ? Noël Le Graët, qui n'est "pas prêt à attendre indéfiniment", a un plan B. Ou plutôt des plans B. "Didier Deschamps fait partie d'une short-list", a expliqué le président de la FFF, sans entrer dans les détails. "Tous les noms que j'ai lus sont intéressants".

Pas de sélectionneur étranger

Ainsi, Paul Le Guen, Reynald Denoueix, Alain Giresse ou Arsène Wenger seraient encore en course en cas de renoncement du champion du monde 1998. La solution interne serait également possible avec Francis Smerecki ou Erick Mombaerts, respectivement sélectionneurs des équipes de France -19 ans et espoirs.

La porte s'est par contre refermée pour les tacticiens étrangers ou les entraîneurs en poste. "Je ne paierai aucun club, quel qu'il soit. Bordeaux a fait la dernière affaire", a garanti Noël Le Graët.