Des Bleus pas si volcaniques

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Benoît CONTA , modifié à
HANDBALL - Les Bleus ont fait match nul face à l'Islande (28-28).

HANDBALL - Les Bleus ont fait match nul face à l'Islande (28-28). Alors que la planète a les yeux rivés sur l'Islande et sur ce volcan placé tout en haut du glacier Eyjafjallajokull, le monde du handball se devait également d'avoir un regard sur ce bout de terre perdu dans l'Océan Atlantique. La "terre de glace" offre en effet en ce moment l'hospitalité à l'équipe de France, ainsi qu'à ses trois titres, européen, mondial et olympique et les équipes adverses ont ainsi l'occasion de guetter une quelconque défaillance dans l'incroyable machine à gagner tricolore. Pour la première des deux levées amicales face à l'équipe qu'ils avaient battue en finale olympique à Pékin 2008, les Experts ont fait match nul (28-28), au terme d'une rencontre qui aura permis à Claude Onesta de tirer quelques enseignements, notamment sur les jeunes pousses, amenées à remplacer leurs aînés dans quelques années. Ainsi, Barrachet et Accambray ont été utilisés durant toute la rencontre, Fernandez, qui ne fêtera sa 300e sélection, Narcisse ou Guillaume Gille restant sur le banc. Des ailiers pas très inspirés Les deux jeunes arrières, alignés en compagnie de Karabatic, auront parfaitement tiré leur épingle du jeu, parvenant souvent à se trouver et à se mettre dans des conditions idéales en attaque, mention particulière à la puissance du Montpelliérain. Parmi les satisfactions, on peut également citer un Karabatic et un Omeyer toujours plus impressionnants, et un Bertrand Gille de retour à son meilleur niveau au poste de pivot. Néanmoins tout n'est pas rose, puisque si les Bleus menaient largement à la pause (17-12), la seconde période fut beaucoup plus laborieuse, les Islandais ayant même longtemps espéré remporter la mise. Si les quatre ailiers ont tous été utilisés, ils ne se sont jamais montré décisif, notamment en manquant quelques penalties. Le repli défensif a également parfois laissé à désirer, tout comme la finition en fin de rencontre. Des défauts que le sélectionneur aura tout le temps de gommer d'ici le Mondial 2011 en Suède...