Clijsters, quatre ans après

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
De retour sur les courts depuis moins d'un mois, Kim Clijsters s'apprête à disputer son premier tournoi du Grand Chelem depuis plus de deux ans. La Belge, qui est apparu déjà très en jambes à Cincinnati et Toronto, prendra en effet part à partir de samedi à l'US Open. Lauréate de l'épreuve en 2005, l'ancienne numéro un mondiale rêve d'un second titre à Flushing Meadows.

De retour sur les courts depuis moins d'un mois, Kim Clijsters s'apprête à disputer son premier tournoi du Grand Chelem depuis plus de deux ans. La Belge, qui est apparu déjà très en jambes à Cincinnati et Toronto, prendra en effet part à partir de samedi à l'US Open. Lauréate de l'épreuve en 2005, l'ancienne numéro un mondiale rêve d'un second titre à Flushing Meadows. La mise en bouche est terminée, place au plat de résistance. Après avoir repris ses marques à Cincinnati puis à Toronto, deux épreuves sur lesquelles elle s'est tout de même payée le scalp de quelques sacrées clientes (Kuznetsova, Azarenka, Bartoli...), Kim Clijsters fond sur l'objectif. L'US Open. Le premier qu'elle s'était fixée en début d'année lorsqu'elle a repris l'entraînement intensif avec une petite idée derrière la tête. Voilà donc la Belge à quelques heures de renouer avec un Grand Chelem, le seul qu'elle a remporté d'ailleurs, c'était en 2005 à l'issue d'une finale vite expédiée contre Mary Pierce. Cette saveur toute particulière d'évoluer dans un Majeur, Clijsters ne l'a plus connue depuis janvier 2007 lorsqu'elle avait atteint les demi-finales de l'Open d'Australie. Deux ans et demi durant lesquelles l'ex-numéro 1 mondiale a notamment donné la vie à sa petite Jada qui l'accompagne durant la tournée nord-américaine. Quart et huitième-de-finaliste dans l'Ohio puis au Canada, Clijsters a démontré qu'elle n'avait pas perdu grand-chose durant sa première retraite. Ce qu'elle a confirmé cette semaine sur son site internet en tirant un bilan de son tournoi canadien "Je suis contente de mon niveau de jeu à Toronto, écrit-elle sur son blog. J'ai pu battre une joueuse du top 10 (Victoria Azarenka, Ndlr). Ensuite, je me suis inclinée de peu face à Jelena Jankovic, numéro 4 mondiale (5e au classement publié ce lundi, Ndlr) et victorieuse à Cincinnati. J'aurais pu gagner ce match. Malgré ma frustration et ma déception, j'en ai conclu par la suite que je n'étais plus loin de mon meilleur niveau." Une semaine plus tôt à Cincinnati, il avait fallu une Dinara Safina au niveau de son rang de première mondiale pour lui barrer la route du dernier carré. Il n'en faut pas plus pour placer la Flamande parmi les outsiders de la dernière levée du Grand Chelem de la saison."Il me manque encore le rythme des matches"Si elle ne souhaite pas trop se hasarder au jeu des pronostics, Clijsters admet qu'il lui "manque encore le rythme des matches". Ce qu'elle pourrait bien retrouver sur une épreuve de deux semaines à condition évidemment qu'elle évite les pièges des premiers tours, elle qui ne bénéficiera évidemment pas d'un statut de tête de série à l'US Open. "J'espère hériter d'un tirage au sort plus favorable à New York car six des sept matches que j'ai joués l'ont été contre les numéros 20, 12, 9, 6, 4 et 1 mondiales." Mais seules les n°1 et 4 ont eu raison d'elle. Dans le sens inverse, il est sûr que les 32 têtes de série du tableau croiseront les doigts pour ne pas voir le nom de Clijsters se coucher face au leur. Réponse jeudi sur les coups de 18 heures (heure française). A quelques heures du début du tournoi, la Belge bout d'impatience de rejouer sur les courts new-yorkais, tout spécialement sur le Central. "Retrouver Flushing Meadow est vraiment un grand moment pour moi. Je n'ai jamais pu défendre mon titre de 2005. En 2006, je souffrais du poignet, en 2007 j'étais enceinte. Je me réjouis de franchir à nouveau les portes du court Arthur Ashe." Si elle y est programmée, ce qui a de fortes chances d'être le cas, Clijsters y entrera presque dans la peau d'une tenante du titre. En attendant, peut-être, de le redevenir vraiment, quatre ans après.