Ça Valence pas mal pour Paris

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avec AFP , modifié à
LIGUE DES CHAMPIONS - Le PSG affrontera le club espagnol en 8es de finale de la compétition.
Leonardo sur Eurosport (930x620)

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A une boule près, c'était le Real Madrid. Mais, finalement, et comme l'avait anticipé malgré elle l'UEFA, le PSG affrontera un autre club espagnol, le FC Valence, en huitièmes de finale de la Ligue des champions, le mardi 12 février à Mestella et le mercredi 6 mars au Parc des princes. Une tout autre histoire. "C'est vrai que si on évite les grandes, grandes équipes qui ont gagné les dernières années, on peut considérer cela comme de la chance mais cela ne veut pas dire que tu vas passer parce que tu en as pris une autre", a nuancé le directeur sportif du PSG, Leonardo (photo), présent à Nyon, en Suisse. "C'est bien d'être là et de sentir que les gens veulent nous éviter aussi. Ça fait plaisir."

Un nouveau coach depuis le 3 décembre

Alberto Valverde (930x620)

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Si le Real et Valence disputent tous les deux la Liga, ils ne boxent pas dans la même catégorie. Les Merengue sont troisièmes avec 33 points, les Valenciens végètent eux à la 11e place, avec 21 unités. Début décembre, le club s'est séparé de son entraîneur argentin Mauricio Pellegrino après une série de mauvais résultats. C'est l'ancien coach de l'Olympiakos, Ernesto Valverde (photo), qui a repris les rênes de l'équipe première. "L'équipe la plus dangereuse pour ce tirage, c'était le Real Madrid", a concédé Carlo Ancelotti en conférence de presse, jeudi. "Valence a quelques problèmes en ce moment en championnat espagnol mais il a une belle histoire en Ligue des champions, il a joué deux finales, je suis sûr que Valence va retrouver une bonne condition d'ici la Ligue des champions". Le grand Valence, celui de Gaizka Mendienta, avait en effet joué (et perdu) deux finales de C1 en 2000 et 2001.

Soldado et Jonas heureux (930x620)

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Une décennie plus tard, Valence ne semble plus avoir les moyens de tutoyer les sommets. Son effectif laisse une large place aux anciens pensionnaires de Ligue 1, avec les internationaux français Aly Cissokho (ex-Lyon), Jérémy Mathieu (ex-Sochaux) et Adil Rami (ex-Lille), ou encore l'Argentin Tino Costa (ex-Montpellier) et l'Algérien Sofiane Feghouli (ex-Grenoble). Mais le groupe valencien n'est pas dépourvu de talents avec notamment les attaquants Jonas et Roberto Soldado (photos). Et, surtout, il n'a jamais trop bien réussi aux clubs français. En six confrontations, il a toujours gagné contre des équipes de l'Hexagone. La dernière victime en date se nomme Lille, battu cette saison lors de la phase de poules, à l'aller (0-2) et au retour (0-1).

Valence bat Lille (2-0) :

"Avec le PSG, nous avons hérité d'un adversaire difficile", considère Fernando Giner Gil, conseiller et ancien joueur du Valence CF. "Il y a une double motivation dans ce match. La première est que nous jouons contre une équipe très difficile qui fait une bonne compétition, la deuxième est que Leonardo jouait à Valence, précisément à la même époque que moi dans les années 90."

Avant de rejoindre le PSG en 1996, "Leo" a en effet connu une première expérience européenne dans le club valencien, entre 1991 et 1993. "Alors, quand est sortie la boule, nous nous sommes regardés et on s'est dit que vingt ans après avoir joué ensemble sur le terrain, on allait maintenant jouer l'un contre l'autre." Le début d'une grande histoire entre les deux clubs, qui ne se sont jamais affrontés en match officiel.