Bourgoin respire !

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Bourgoin l'a échappé belle ! Menacé de déposer le bilan en plein championnat, le club isérois s'est vu autorisé par la DNACG à poursuivre sa saison de Top 14. Le plan de sauvetage du club proposé par l'ancien président Gaston Maulin a en effet été approuvé. Une survie qui engendre néanmoins quelques sacrifices comme une baisse des salaires des joueurs et du personnel du club.

Bourgoin l'a échappé belle ! Menacé de déposer le bilan en plein championnat, le club isérois s'est vu autorisé par la DNACG à poursuivre sa saison de Top 14. Le plan de sauvetage du club proposé par l'ancien président Gaston Maulin a en effet été approuvé. Une survie qui engendre néanmoins quelques sacrifices comme une baisse des salaires des joueurs et du personnel du club.Sauvé ! Alors que la menace de dépôt de bilan planait sur Bourgoin depuis que la société GL Events, l'une des actionnaires du Lyon OU, avait décidé de renoncer à reprendre les destinées du club isérois, l'arrivée miraculeuse d'un mécène, l'ancien président Gaston Maulin (qui, du coup, le redevient), combinée à l'acceptation par les joueurs et les membres du club d'une baisse de leurs salaires, aura finalement convaincu la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG) de la viabilité financière du CSBJ, qui poursuivra donc sa saison dans le Top 14 et recevra mercredi pour le compte de la 4e journée le Racing-Métro 92. "Bourgoin a rejoint la communauté du rugby, c'est-à-dire qu'il est redevenu un club comme un autre. Le club a fourni en outre des garanties de pouvoir terminer la saison qui vient de commencer", s'est réjoui mardi après-midi Patrick Wolf, vice président de la Ligue nationale du rugby (LNR).Une issue heureuse due en grande partie à l'implication personnelle de Gaston Maulin, président du club dans les années 70, et qui aura injecté environ 700 000 euros dans le budget berjallien, sauvant in extremis un des clubs historiques du rugby français, finaliste de la dernière édition du Challenge européen. "C'est vraiment ce dont il s'agit, un miracle !, nous confiait lundi l'arrière Florian Denos, pourtant l'un des rares membres de l'effectif susceptibles de quitter l'Isère. Il a été président du club dans les années 70, il y a bien longtemps. Mais durant toutes ces dernières saisons, il a aussi toujours été présent auprès de l'équipe et des joueurs. Ça a toujours été quelqu'un de très proche du club et qui lui est très profondément attaché."Des urnes à disposition à l'entrée du stadeDes sacrifices, le personnel du CSBJ en a également consentis, avec une baisse de la masse salariale de l'ordre de 17%. Reste que Bourgoin n'est pas totalement tiré d'affaire, puisque l'intéressé ajoute, sur le site du club: "Aujourd'hui, je vais essayer avec tous les membres du CSBJ de redonner sa place au club et nous aurons besoin de tous. Le chemin est long, tous les problèmes ne sont pas réglés puisqu'il faut que nous trouvions encore 1 million d'euros pour boucler la saison. Petits et grands bienfaiteurs devront nous témoigner leur amitié. A cet effet, des urnes seront à votre disposition aux entrées du stade à l'occasion du match contre le Racing Metro. Venez très nombreux nous soutenir."Cet appel aux dons sera-t-il suivi d'effets ? Le stade Pierre-Rajon devrait en tout cas être copieusement garni mercredi soir pour fêter cette petite victoire, les Berjalliens tenteront quant à eux de faire au moins aussi bien que samedi dernier face à Biarritz (22-17), avec cette fois un effectif au complet, puisque l'acceptation de la DNACG permet de débloquer les licences des joueurs qui, en raison de la situation financière difficile, étaient consignées dans les tribunes en ce début de saison.