25 ans après le drame de Furiani, la Corse rend hommage aux victimes

25 ans après le drame, un hommage a été rendu vendredi aux victimes de Furiani.
25 ans après le drame, un hommage a été rendu vendredi aux victimes de Furiani. © PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
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avec AFP , modifié à
200 personnes ont rendu hommage vendredi aux victimes du drame de Furiani, qui avait fait 18 morts et plus de 2.000 blessés il y a 25 ans.

Un hommage a été rendu aux victimes du drame de Furiani, qui avait fait 18 morts et plus de 2.300 blessés le 5 mai 1992 lors de l'effondrement d'une tribune, vendredi près du stade de Haute-Corse où a eu lieu le drame. Au moins 200 personnes se sont rassemblées devant la stèle qui rend hommage aux victimes, récemment réhabilitée, en présence notamment des joueurs du club de Bastia et des dirigeants nationalistes de l’Île, le président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni, et celui du Conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni.

L'hymne corse entonné. Parmi les autres personnes venues se recueillir se trouvaient des victimes et leurs proches ainsi que les jeunes du centre de formation du Sporting Club Bastia. Le groupe professionnel du SC Bastia a dans la foulée de cette cérémonie pris un avion pour Paris, où l'équipe doit rencontrer le PSG samedi. Trois chanteuses ont entonné l'hymne corse et les deux filles de Pierre-Jean Guidicelli, technicien de l'antenne locale de Radio France en Corse (RCFM) mort dans le drame, ont lu à voix haute le nom des dix-huit personnes décédées.

Sportifs et politiques réagissent. "Pensées émues en ce 5 mai. SC Bastia nous sommes de tout cœur avec vous", a également réagi sur Twitter l'Olympique de Marseille, club que devait affronter Bastia en demi-finale de la Coupe de France le soir de la catastrophe. "'Ici, le soleil décline et l'ambiance monte'. Per sempre ind'è nostra mimoria (pour toujours dans notre mémoire)", a tweeté Gilles Simeoni, reprenant les derniers mots prononcés à l'antenne par le journaliste de RCFM Michel Vivarelli, perché en haut de la tribune qui s'est effondrée, et qui figurent aujourd'hui sur la stèle commémorative. Le collectif des victimes du 5 mai, porté par les filles de Pierre-Jean Guidicelli, se bat pour obtenir la "sacralisation" de la date du 5 mai, sans aucun match de football organisé. À ce jour, aucun match n'a lieu uniquement si cette date tombe un samedi.