Val-d'Oise : des étudiants de l'Essec lancent une fausse alerte terroriste

Dans la nuit de lundi à mardi, des élèves de l'Essec ont hurlé dans les couloirs de leur résidence qu'une attaque terroriste était en cours.
Dans la nuit de lundi à mardi, des élèves de l'Essec ont hurlé dans les couloirs de leur résidence qu'une attaque terroriste était en cours. © JEAN-PIERRE MULLER / AFP
  • Copié
, modifié à
En début de semaine, des étudiants ont fait croire à une attaque terroriste sur leur campus, mobilisant le tiers des effectifs de nuit sur l'ensemble du département. 

Des cris, de la panique, et des étudiants qui quittent précipitamment leur résidence... Dans la nuit de lundi à mardi, des élèves de l'Essec, à Cergy-Pontoise, dans le Val-d'Oise, ont hurlé dans les couloirs de leur résidence qu'une attaque terroriste était en cours. La Gazette du Val-d'Oise explique que, pris de panique, certains étudiants ont même appelé leurs parents par téléphone.

"Avec ce qui se passe en ce moment, on ne joue pas avec ça !". Une trentaine de policiers sont intervenus sur le campus, soit "le tiers des effectifs de nuit sur l'ensemble du département", précise 20 Minutes. Les forces de l'ordre ont procédé à la sécurisation des lieux, avant de réaliser... qu'il ne s'agissait que d'un canular. "Le plus incroyable c'est que ce canular n'a pas été réalisé dans une école primaire ou un collège", constate Frédéric Lauze, directeur de la sécurité publique du Val-d'Oise. "Avec ce qui se passe en ce moment, on ne joue pas avec ça !".

Jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende. Du côté de la police, l'affaire est prise très au sérieux. Les forces de l'ordre du département ont d'ailleurs porté plainte. 20 Minutes détaille les risques encourus par les auteurs de cette mauvaise plaisanterie. Dans le Code pénal, l'article 322-14 punit de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation, une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise. L'enquête "aboutira", conclut Frédéric Lauze.