Une vidéo dénonce les conditions d'élevage de poules pondeuses dans l'Ain

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avec AFP , modifié à
Les images de cette vidéo publiée mercredi montre des cadavres de poules en décomposition ainsi que la présence de poux et de larves dans une exploitation de l'Ain.

Après les abattoirs, l'association L214 veut cette fois dénoncer les conditions d'élevage "alarmantes" de poules pondeuses dans l'Ain avec une nouvelle vidéo choc publiée mercredi.

Larves et cadavres. Tournées, selon L214, en avril dans le Gaec du Perrat à Chaleins, les images montrent des poules déplumées, une prolifération de poux, d'asticots, des cadavres de volailles en état de décomposition avancée gisant dans des cages, des accumulations de fiente.

La marque Matines. "La situation dans cet élevage perdure, il y a eu des arrêtés préfectoraux, mais ça ne va pas plus loin. Donc on porte plainte pour maltraitance sur animaux, on demande au préfet la fermeture, aux enseignes qui vendent leurs œufs d'arrêter et aux consommateurs de réfléchir à leur consommation", explique Brigitte Gothière, cofondatrice de l'association qui milite pour un monde sans consommation de viande. Selon elle, l'élevage livre notamment des œufs sous marque Matines et distribués par Auchan, Carrefour, Casino, Intermarché et Super U.

"Réelle fraîcheur des œufs". Proche de Villefranche-sur-Saône, le Gaec du Perrat fait de l'élevage industriel de porcs et de volailles. Sur son site internet, il indique "accueillir 200.000 poules pondeuses" et disposer de "150.000 places" pour les poulettes. Il assure que l'élevage industriel en cage (indiqué par un code "3" sur les œufs), "dénigré à l'heure actuelle", est "pourtant l'un des seuls pouvant vous garantir une réelle fraîcheur des œufs" et que la poule en cage "bénéficie d'une sécurité bactériologique parfaite".