Une filière d'acheminement vers la Syrie et une figure du djihadisme français en procès

Un combattant djihadiste du front Al-Nosra en Syrie.
Un combattant djihadiste du front Al-Nosra en Syrie. © AFP
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J.D avec AFP , modifié à
Mardi s'ouvre le procès à Paris d'une filière d'acheminement de djihadistes en Syrie, en l'absence du principal prévenu, Salim Benghalem.

Un peu plus de deux semaines après les attentats sanglants qui ont fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis, s'ouvre mardi à Paris le procès d'une filière d'acheminement de djihadistes en Syrie, en l'absence du principal prévenu, Salim Benghalem.

Un des bourreaux de Daech. Inscrit sur la liste des djihadistes recherchés par les Etats-Unis, ce Français de 35 ans, sous le coup d'un mandat d'arrêt international, sera jugé en son absence. Il est considéré comme l'un des bourreaux de l'organisation Etat islamique. Le djihadiste a notamment été avec Mehdi Nemmouche, le tireur présumé du musée juif de Bruxelles, un des geôliers des quatre journalistes français libérés en avril 2014 après dix mois de détention. Installé en Syrie depuis le printemps 2013, il ne voulait pas revenir dans l'Hexagone et voulait mourir en martyr, selon des propos que lui ont été prêtés son entourage.

Pour la plupart des prévenus, ils n'ont jamais représenter un danger pour la France. Parmi les six autres prévenus jugés devant le tribunal correctionnel de Paris, l'un n'a jamais mis les pieds en Syrie. Accusé d'être un recruteur, il s'est défendu d'avoir convaincu qui que ce soit de faire le voyage que lui-même n'était pas prêt à faire. D'autres ont expliqué leur départ pour la Syrie par des difficultés personnelles et professionnelles en France. Pour la plupart, ils n'ont jamais représenter un danger pour la France. Le procès se tiendra jusqu'au 7 décembre.