Pas de lien entre un ado breton mis en examen à Saint-Malo et la fausse alerte terroriste à Paris

commissariat Saint-Malo crédit : capture d'écran Google Street View - 1280
L'adolescent a été mis en examen à Saint-Malo © capture d'écran Google Street View
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les enquêteurs cherchaient à déterminer les liens entre le jeune Breton et les adolescents soupçonnés d'être à l'origine de la fausse alerte à la prise d'otages de samedi à Paris.

Une enquête cherche à déterminer s'il existe un éventuel lien entre un adolescent mis en examen à Saint-Malo la semaine dernière et ceux soupçonnés d'être à l'origine de la fausse alerte de samedi à Paris, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Deux fausses alertes à la bombe et une fausse dénonciation. L'adolescent de 17 ans originaire des Côtes-d'Armor a été mis en examen vendredi pour de fausses alertes à la bombe dans deux lycées et une fausse dénonciation de projet d'action violente à Argenteuil (Val-d'Oise), a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Saint-Malo. Entendu au commissariat de police de Saint-Malo, il a "partiellement reconnu" avoir lancé une fausse alerte à la bombe au lycée Henri Loritz à Nancy, qui a provoqué une intervention policière, mais également dans un lycée à Draveil, dans l'Essonne.

Une autre affaire concerne une dénonciation mensongère d'un projet d'une action violente à Argenteuil début juillet, a précisé le parquet. Il a été mis en examen pour "dénonciation mensongère et menace de mort à l'encontre d'une personne dépositaire de l'autorité publique" et placé dans un foyer, sous contrôle judiciaire. 

Libéré mercredi. Les enquêteurs parisiens sont venus le chercher mardi alors qu'il était de sortie en Vendée pour l'entendre cette fois dans le cadre de l'enquête sur la fausse alerte à la bombe de samedi à Paris, avant de le remettre en liberté mercredi. Les enquêteurs ont pensé un temps qu'il pouvait s'agir de "Zakhaev Yamaha", l'un des deux auteurs de la fausse alerte, qui est donc toujours recherché.

L'enquête sur la fausse alerte qui a provoqué une vaste opération antiterroriste samedi dans la capitale, a conduit à l'interpellation lundi à Vitry-le-François (Marne) d'un mineur de 16 ans soupçonné d'être l'un des deux hackers qui ont piraté la ligne téléphonique de l'église Saint-Leu pour appeler les forces de l'ordre et leur faire croire qu'une prise d'otages était en cours dans l'édifice. Mardi, outre le jeune Breton de 17 ans, un autre adolescent de 14 ans a été interpellé en Lozère. Les deux adolescents de 16 et 14 ans devaient être présentés aux juges d'instruction mercredi. Le parquet de Paris a requis leur mise en examen, notamment pour appels téléphoniques malveillants, divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse ou encore dénonciation de crime imaginaire.