Publicité
Publicité

EUROPE 1 ET VOUS - Un collectif lance une action en justice contre l'État pour le non-remplacement de professeurs

Mélina Facchin (à Strasbourg) - Mis à jour le . 1 min
Le collectif "#OnVeutDesProfs" proteste contre le non-remplacement de nombreux enseignants et les heures de cours perdues pour leurs enfants.

Chaque jour, Europe 1 se penche sur une idée ou un problème dans votre quotidien. Un collectif de parents d'élèves, sous le nom de "#OnveutdesProfs" ont lancé une action en justice contre l'État français ce lundi. Ils protestent contre le non-remplacement de nombreux enseignants et les heures de cours perdues pour leurs enfants. 

Ce lundi, un collectif de parents, nommé "#Onveutdesprofs", ont attaqué l'État en justice ce lundi. Une action pour protester face au nombre d'enseignants absents et surtout non remplacés, estimé à 15 millions d'heures de cours en moins chaque année, d'après le gouvernement.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ces parents d'élèves exigent des indemnisations pour les familles à hauteur de 50 € par jour d'école perdu. En plus de bouleverser l'organisation des parents, ces absences mettent en péril le niveau scolaire des enfants.

 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Cela incite beaucoup de gens à partir vers le privé"

À la sortie d’une école maternelle bilingue franco-allemande à Strasbourg, Charlotte, maman d'un garçon de quatre ans, est déjà confrontée au problème des professeurs absents et non-remplacés. "Cela dépend des périodes, mais il y en a certaines où il n'y avait pas eu une semaine sans absences. C'est embêtant parce que c'est toujours la même maîtresse. Il lui manque l'Allemand. Il n'y a pas de remplaçants. C'est très handicapant pour les parents qui travaillent. Cela incite beaucoup de gens à partir vers le privé", explique la mère de famille.

Des absences qui ont fait prendre du retard à un des fils de Yasmina, désormais en primaire. "J’ai deux grands et un petit, les deux grands en classe bilingue. Et ce n'était pas le même niveau en sortant de la maternelle", témoigne Yasmina. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

 

Les cours qui sautent sont encore plus fréquents au secondaire. "Toujours souvent, des fois un ou deux par semaine", raconte un lycéen. Une autre ajoute : "Sur le moment, on se dit 'c’est bien, on n'a pas cours'. Mais quand on prend du recul, on se dit que ce sont beaucoup de cours manqués quand même…"

La suite après cette publicité

À l’approche du baccalauréat, certains lycéens commencent sérieusement à s'inquiéter pour leur diplôme l'année prochaine.