Un chauffeur de l'Élysée se fait flasher pour excès de vitesse et prend la fuite

L'un des chauffeurs du président a conservé des fonctions à l'Élysée après avoir fait un délit de fuite en février.
L'un des chauffeurs du président a conservé des fonctions à l'Élysée après avoir fait un délit de fuite en février. © PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP
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L'un des chauffeurs du président de la République, un gendarme du GSPR, a refusé de s'arrêter après avoir effectué un excès de vitesse au volant d'une voiture de l'Élysée. Selon les informations du "Parisien", il travaille toujours au palais présidentiel dans l'attente de son procès.

Un gendarme, chauffeur du président de la République, a refusé de s'arrêter après avoir fait un excès de vitesse au volant d'une voiture du parc automobile de la présidence, rapportent Médiapart et Le Parisien.

En février dernier, un membre du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) se fait flasher pour un excès de vitesse à bord d'un véhicule banalisé de l'Élysée à Sèvres, dans les Hauts-de-Seine. Celui-ci refuse de s'arrêter malgré les demandes des policiers et continue son chemin en direction de Versailles, dans les Yvelines.

Un gendarme réaffecté à une autre mission à l'Élysée

Grâce à la plaque d'immatriculation du véhicule qu'il conduisait alors qu'il n'était pas en service, le gendarme a été rapidement identifié. S'il ne conduit plus le président depuis cet incident, il travaille toujours à l'Élysée, selon les informations du Parisien. Il a été réaffecté à une autre mission. Il sera jugé le 13 janvier prochain par le tribunal correctionnel de Nanterre. Il risque trois mois de prison et 3.750 euros d'amende.