Vendredi, une cinquantaine de toxicomanes du quartier des jardins d'Eole, haut lieu de consommation de crack dans le nord-est parisien, ont été déplacés à la lisière d'Aubervilliers et Pantin, lors d'une opération menée par la préfecture de police sur instruction du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Un mur, brocardé par les riverains à Pantin et Aubervilliers, a été érigé afin d'empêcher les consommateurs de crack de se rendre en Seine-Saint-Denis. Une structure qui est au cœur de nombreuses tensions : pour les riverains, le problème a simplement été déplacé.
Invité de Punchline, le secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale française, David Le Bars, estime pour sa part qu'il faut amener de force [ces toxicomanes] dans une structure hospitalière. (…) Il faut des services qui sachent les enfermer et les contraindre pour ensuite leur donner une chance de s'en sortir".