3:00
  • Copié
Invité de Punchline, David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale française, estime que les toxicomanes du nord de Paris doivent être soignés de force. 

Vendredi, une cinquantaine de toxicomanes du quartier des jardins d'Eole, haut lieu de consommation de crack dans le nord-est parisien, ont été déplacés à la lisière d'Aubervilliers et Pantin, lors d'une opération menée par la préfecture de police sur instruction du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Un mur, brocardé par les riverains à Pantin et Aubervilliers, a été érigé afin d'empêcher les consommateurs de crack de se rendre en Seine-Saint-Denis. Une structure qui est au cœur de nombreuses tensions : pour les riverains, le problème a simplement été déplacé

Invité de Punchline, le secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale française, David Le Bars, estime pour sa part qu'il faut amener de force [ces toxicomanes] dans une structure hospitalière. (…) Il faut des services qui sachent les enfermer et les contraindre pour ensuite leur donner une chance de s'en sortir".