Stationnement à Paris : la mairie va déposer plainte contre Streeteo pour faux et escroquerie

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La société Streeteo va fait face à une plainte pour faux, usage de faux et escroquerie (image d'illustration). © CHRISTOPHE SIMON / AFP
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M.R. , modifié à
La mairie de Paris va déposer plainte pour faux, usage de faux et escroquerie contre l'une des sociétés privées chargées de la verbalisation des véhicules stationnés dans la capitale.

La mairie de Paris va déposer plainte pour faux, usage de faux et escroquerie contre Streeteo, l'une des deux sociétés chargées de la verbalisation des véhicules mal stationnés dans la capitale, a affirmé Christophe Najdovski, l'adjoint au maire chargé des Transports, dans une interview au Parisien lundi. 

Des couacs à répétition. Contrôles fictifs, handicapés sanctionnés, amendes illégales... Depuis la mise en place d'un forfait post-stationnement (FPS) le 1er janvier dernier dans la capitale, les erreurs et autres malversations se sont multipliées au sein de l'une des entreprises chargées de cette verbalisation. La société Streeteo va devoir s'en expliquer mardi face aux maires d'arrondissements, aux présidents de groupes et à l'adjoint au maire chargé des transports.

Un dépôt de plainte pour faux. "Nous allons également, dans les prochains jours, déposer une plainte pour faux, usage de faux et escroquerie" dans l'affaire des contrôles fictifs effectués par des agents Streeteo, indique par ailleurs Christophe Najdovski. Il assure également que la mairie se réservait "le droit de résilier ce contrat si de nouveaux problèmes surgissent".

Un système qui "n'est pas mauvais". L'adjoint au maire précise tout de même que le système de FPS lui-même n'est pas à remettre en cause puisqu'il fonctionne avec l'autre entreprise chargée des contrôles, Moovia - également convoquée à l'Hôtel de ville pour faire un premier bilan de son action. "Le système des FPS n’est pas mauvais. La preuve, on voit qu’il y a davantage de places de stationnement dans Paris. Simplement, l’un des prestataires n’a pas travaillé dans les règles de l’art", conclut l'élu parisien.

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