A gauche, le maire de la commune, Hubert Wulfranc. 1:06
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A.H. , modifié à
Effondré après l'assassinat du prêtre de sa commune, revendiqué par Daech, le maire communiste de Saint-Etienne-du-Rouvray a appelé à l'unité.

"Un acte de barbarie brute a emporté notre prêtre et grièvement blessé un de nos paroissiens". Quelques heures après le terrible assassinat terroriste dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray en Normandie, le maire PCF de la commune a exprimé devant les journalistes sa sidération et son immense douleur.

 

"L'ineffable, l'insoutenable". "Dans les premières minutes de cet odieux attentat, j’ai eu à prendre connaissance de l’ineffable, de l’insoutenable", a déclaré Hubert Wulfranc, en larmes. "L'insoutenable, que j'ai dit au président de la République (qui s'était rendu sur les lieux de la tuerie mardi après-midi, ndlr) qu'il ne se reproduise plus", a dit l'édile, des sanglots dans la voix. 

"Debout contre la barbarie". Terrassé, Hubert Wulfranc a eu la force de trouver les mots justes, appelant à l'unité et au combat contre la terreur. "Soyons ensemble les derniers à pleurer. Soyons ensemble les derniers à être debout contre la barbarie et dans le respect de tous".