Réunion publique perturbée par des grévistes : une députée dénonce "des pratiques déplorables"

Une réunion de la députée Catherine Fabre a été interrompue la semaine dernière par des manifestants opposés à la réforme des retraites.
Une réunion de la députée Catherine Fabre a été interrompue la semaine dernière par des manifestants opposés à la réforme des retraites. © THOMAS SAMSON / AFP
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Elise Denjean, édité par
Une réunion publique de la députée Catherine Fabre a été perturbée jeudi soir pas des manifestants opposés à la réforme des retraites. L’élue dénonce sur Europe 1 "des tentatives d’intimidation qui n’ont pas leur place dans une démocratie".
INTERVIEW

Les vœux de Catherine Fabre, députée LREM de Gironde, ont été perturbés jeudi soir par des manifestants opposés à la réforme des retraites. L’élue, qui n’avait pas pu terminer sa réunion publique, a dénoncé sur Europe 1 "des pratiques déplorables".

"Le mouvement est en train de s’essouffler, les derniers chargent à radicaliser leur action peut-être parce qu’ils n’ont plus de prise. Ces pratiques n’ont pas leur place en démocratie. Je ne vois pas en quoi on bloque une réunion d’une députée, ou on s’introduit dans des permanences. Ce sont des tentatives d’intimidation qui n’ont pas leur place dans une démocratie. Il faut que les citoyens se rendent compte que ces pratiques sont déplorables", s’est indignée Catherine Fabre, interrogée par Europe 1.  

"Les désaccords se règlent par le dialogue"

"Je ne pouvais pas m’exprimer devant ce groupe de personnes qui est venue empêcher ce débat. Je suis à la fois sereine sur le fait que l’on doive continuer la réforme et dialoguer, mais aussi très désolée de ces pratiques, qui ne sont pas au niveau du débat pratique. J’accepte systématiquement les rendez-vous et les débats, les désaccords et les inquiétudes se règlent par le dialogue. Je suis en total désaccord avec ces pratiques", a conclu la députée.

Plusieurs membres du gouvernement ont dénoncé les récentes actions menées par certains manifestants. Laetitia Avia, porte-parole de la République en marche, a pointé du doigt "une radicalisation du mouvement", dimanche sur Europe 1.