SNCF : de nouvelles grèves les 4, 5 et 11 juin après un appel de la CGT Cheminots
Le premier syndicat à la SNCF, CGT Cheminots, a appelé à la grève les 4, 5 et 11 juin. Après les grèves du pont du 8 mai, la CGT demande des revalorisations de primes ou encore l'abrogation de la réforme des retraites. Les risques de perturbation du trafic sont limités, car aucun autre syndicat représentatif ne s'est mêlé au mouvement.
Après l'échec des grèves lors du pont du 8 mai dernier, les cheminots veulent prendre leur revanche. La CGT Cheminots, premier syndicat à la SNCF, appelle à débrayer trois jours et le mouvement va débuter ce mercredi. Un premier acte avec un appel à la mobilisation des conducteurs.
Les risques de perturbation du trafic limités
L'objectif est de faire pression pendant la tenue d'une réunion consacrée à la refonte de la prime de traction, indemnité qui représente jusqu'à un tiers du salaire. La CGT demande des revalorisations de 5 à 10% pour les conducteurs TGV, 20 à 30% pour les conducteurs TER et Transilien.
Jeudi, la CGT cheminots appelle à débrayer à l'occasion du mouvement interprofessionnel pour l'abrogation de la réforme des retraites. Dernier acte le 11 juin avec un appel à la grève des contrôleurs pour une revalorisation des primes. Sur ces trois journées, aucun des trois autres syndicats représentatifs ne s'est joint au mouvement, ce qui devrait limiter les risques de perturbation du trafic.
Toutefois, SUD-Rail, qui n'a pas digéré que la direction anticipe la grève du mois dernier, est en embuscade avec le collectif des contrôleurs. Le syndicat a déposé un préavis de grève couvrant toute la période estivale, ce qui laisse planer le spectre d'un débrayage surprise des cheminots proches de l'organisation.