La Baule, Loire-Atlantique 2:58
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Mathilde Durand
Le maire de la Baule-Escoublac, en Loire-Atlantique, Yves Métaireau, attend l'arrêté dérogatoire du préfet de région pour ouvrir la plage de la station balnéaire. Une ouverture sous conditions : pas de "bronzette statique", mais du sport individuel ou de la marche, sous la surveillance de la police municipale. 
INTERVIEW

Certaines plages des stations balnéaires de France pourraient bien rouvrir. Les élus du littoral en faisaient la demande depuis quelques temps, et le gouvernement a accordé la décision finale aux préfets, aux cas par cas. Ainsi, Yves Métaireau, maire LR de la Baule-Escoublac, en Loire-Atlantique, devrait pouvoir rouvrir ses neuf kilomètres de plage. Il attend encore l'arrêté dérogatoire du préfet de région. "Nous l'avions demandé dès samedi matin, sous certaines conditions", précise l'édile sur Europe 1. Il espère ainsi sauver la saison estivale de la station balnéaire.

Des promenades dynamiques, pas de bronzette statique

L'ouverture ne se fera que sous certaines conditions, notamment d'accès à la plage, et sous surveillance. Yves Métaireau compte notamment sur des caméras de surveillance. "Il y en a déjà cinq qui balayent la plage. Nous aurons la police municipale qui va aller le long de la plage ou le long du boulevard de mer pour surveiller les attroupements, pour surveiller que les gens ne fassent pas de bronzette sur la plage", explique le maire. "Ce ne sera probablement pas autorisé au cours de l'été qui va venir".

Les riverains pourront profiter de l'étendue de sable pour faire des promenades dynamiques, du sport individuel, sur le sable ou en mer. "Mais pas de bronzette statique sur une serviette, pour l'instant en tout cas", rappelle l'édile.

Une fermeture de la plage de 21h à 8h

Dans un premier temps, Yves Métaireau mise sur la prévention et le rappel à l'ordre pour éviter les attroupements, plutôt que les sanctions. "Nous avons décidé avec le maire de Pornichet de demander au préfet de fermer la plage, la nuit, de 21 heures jusqu'à 8 heures du matin, et nous la surveillerons avec une société de gardiennage comme nous faisons d'ailleurs tous les été", assure-t-il.

Selon lui, ce sont ces regroupements de nuit ou de début de soirée qui propageraient le risque de nouvelles contaminations.