Procès Jubillar : chaque jour, des dizaines de curieux se bousculent pour assister à l'audience
Après presque deux semaines de procès, les bancs de la cour d'assises du Tarn ne désemplissent pas. Chaque jour, des dizaines de personnes font la queue devant l'immeuble pour tenter d'assister au procès de Cédric Jubillar. Une affaire que beaucoup suivent avec attention.
Depuis presque 2 semaines, le procès de Cédric Jubillar attire de nombreux curieux. Chaque jour, les bancs du public de la Cour d'assises du Tarn sont pleins. Dès le début de la journée, devant le palais de Justice, comme tous les jours depuis le début, la file d'attente se prolonge jusqu'à la rue. Une deuxième salle avec une retransmission sur écran géant a été ouverte et tout le monde n'est pas sûr de pouvoir rentrer.
Mais cette fois-ci, Marie-Christine est arrivée tôt. "On est dans les premiers, donc normalement, on devrait rentrer. L'autre fois, j'ai attendu une heure et demie. C'est pire que les soldes", s'amuse-t-elle. "Mais on voit déjà les mêmes gens" lors des différentes séances, analyse-t-elle au micro d'Europe 1.
Des curieux de tous les âges
Et parmi ces spectateurs très assidus, il y a Jérémy qui, depuis 5 ans, participe aux recherches. "La toute première battue, je ne l'ai pas faite. Moi, je cherche seul", confie-t-il. "Ça me tenait forcément à cœur d'assister à ce procès. Je suis là toute la semaine, matin et après-midi. Donc pour l'instant, les recherches sont un peu en stand by car cumuler les deux, c'est un peu compliqué. Ce procès, c'est la continuité de mes investigations", conclut-il.
Le procès est aussi un point de repère pour Maël, lycéen venu de manière studieuse pour assister au procès. "Je pense que je voudrais faire avocat plus tard. Et peut-être que c'est ce procès qui m'aura fait choisir" cette voie, explique le jeune homme.
Et s'il devient avocat, le jeune homme pourra dire qu'il était à ce procès qui sera, qu'importe son issue, historique.