Procès Daval : le verdict sera rendu samedi "en fin d'après-midi ou début de soirée"

Jonathann Daval
Procès Daval : le verdict sera rendu samedi "en fin d'après-midi ou début de soirée" © SEBASTIEN BOZON / AFP
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avec AFP , modifié à
Le verdict du procès de Jonathann Daval, jugé pour le meurtre de sa femme Alexia en 2017, est attendu pour "samedi en fin d'après-midi ou en début de soirée", selon le président de la cour d'assises de la Haute-Saône. Les réquisitions de l'avocat général ainsi que les plaidoiries de la défense auront lieu samedi matin. 

Le verdict dans le procès de Jonathann Daval, jugé depuis lundi pour le meurtre de sa femme Alexia en 2017, devrait être prononcé "samedi en fin d'après-midi ou en début de soirée", a annoncé officiellement vendredi le président de la cour d'assises de la Haute-Saône. "La décision devrait intervenir demain (samedi) en fin d'après-midi ou début de soirée", a indiqué Matthieu Husson à l'ouverture de l'audience, confirmant ce qu'avaient indiqué plusieurs avocats à l'AFP. Le verdict devait tomber initialement vendredi mais a dû être décalé en raison du retard important pris par les débats.

La mère de Jonathann Daval à la barre

Les réquisitions de l'avocat général ainsi que les plaidoiries de la défense auront lieu samedi matin. Les parties civiles plaideront vendredi en fin d'après-midi, a ajouté Matthieu Husson. L'audience de vendredi a débuté vers 10 heures avec le visionnage de la confrontation forte entre l'accusé et la mère d'Alexia, Isabelle Fouillot, durant laquelle Jonathann Daval abandonne la théorie d'un complot familial et livre de nouveaux aveux.

L'accusé doit encore être interrogé sur sa personnalité. Puis plusieurs témoins défileront à la barre, dont sa mère, Martine Henry. Jonathann Daval est jugé depuis lundi devant les assises de la Haute-Saône à Vesoul pour le meurtre de sa femme Alexia en octobre 2017. Il soutenait jusqu'à présent ne jamais avoir voulu tuer son épouse, a reconnu jeudi pour la première fois lui avoir intentionnellement "donné la mort". Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.