Pose du premier rail d'Urbanloop, un circuit de capsules de transport pour les JO 2024

© Sebastien Di Silvestro / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP , modifié à
Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a posé mardi à Saint-Quentin-en-Yvelines le premier rail d'Urbanloop, un système de petites navettes autonomes qui doit être mis en service pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

Clément Beaune s'est dit "heureux et ému" de célébrer une "magnifique solution de transport, peu coûteuse et peu polluante, fondée sur l'innovation française". Il s'agit d'installer une boucle de 2 km sur laquelle circuleront dix navettes gratuites et peu gourmandes en énergie, qui desserviront la "fanzone" des JO installée sur l'Ile de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, au départ d'un parking. Au-delà des Jeux, le système doit être expérimenté pendant dix-sept mois.

Ce "test grand public" permettra de recueillir "les avis et les expériences" des habitants de Saint-Quentin-en-Yvelines en vue "de déploiements de grande envergure", a relevé Urbanloop, la start-up nancéienne qui a développé le concept avec des élèves-ingénieurs de l'Université de Lorraine, dans un communiqué de presse.

Capsules fabriquées en France

Chacune de ces capsules "100% made in France" pourra accueillir deux adultes et deux enfants. Au total, la boucle permettra de transporter près de 200 personnes par heure et par sens avec "une vitesse commerciale de 30 km/h" et des pointes à 50 km/h, a relevé Noémie Bercoff, sa directrice générale.

Malgré leur faible capacité, Clément Beaune a estimé que ces capsules n'étaient pas des "gadgets" mais des "solutions complémentaires". "Il faut assumer qu'il y ait des tests et des expérimentations", a-t-il declaré.

Financé notamment par le ministère des Transports

Les travaux de construction de la piste ont débuté au mois de septembre et la mise en exploitation d'Urbanloop est prévue pour "fin mai 2024", a-t-elle ajouté. "C'est une expérience unique qui témoigne de notre volonté commune de repenser notre manière de nous déplacer", a souligné Jean-Michel Fourgous, le président (LR) de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

 

Le projet a été financé par le ministère des Transports, par Urbanloop et par l'agglomération, pour un total de 5 millions d'euros "en comptant le développement du dispositif", a précisé Jean-Philippe Mangeot, président d'Urbanloop. La ligne sera exploitée par l'opérateur de transports publics Keolis, filiale de la SNCF. L'agglomération de Nancy envisage également l'installation d'une ligne sur son territoire.