Policiers taxés de racisme dans Libération : "propos scandaleux" selon le patron de la police

La patron de la police, Jean-Marc Falcone, s'insurge contre la tribune publiée mercredi dans Libération, qui prend position contre les violences policières.
La patron de la police, Jean-Marc Falcone, s'insurge contre la tribune publiée mercredi dans Libération, qui prend position contre les violences policières. © MIGUEL MEDINA / AFP
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avec AFP , modifié à
Plusieurs personnalités ont publié une tribune dans "Libération", mercredi, où ils dénoncent "les policiers racistes qui posent problème." 

Le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, a condamné une tribune publiée mercredi par le quotidien Libération mettant en cause le racisme de certains policiers, en estimant qu'elle comportait des "propos scandaleux, injustes et inacceptables".

"Notre police est républicaine." "Je ne peux admettre que les dizaines de milliers de jeunes Français qui ont souhaité entrer dans la police nationale à l'occasion des importants recrutements opérés ces deux dernières années soient insultés de la sorte", a réagi Jean-Marc Falcone, dans un message diffusé via le compte twitter de la police nationale. "Je ne peux non plus tolérer que les 150.000 personnels de la police nationale passionnément engagés dans leur métier soient ainsi salis", a-t-il complété.

"Notre police est républicaine. Les jeunes qui s'y engagent viennent de tous les horizons et doivent se soumettre à un recrutement très sélectif. Ils bénéficient de formations de qualité sans cesse adaptées aux situations qu'ils rencontrent sur le terrain", a ajouté le directeur général de la police nationale.

Une tribune contre les violences policières. Le texte publié dans la Libération a été rédigé par Steevy Gustave, ex-adjoint au maire de Brétigny-sur-Orge. Il a été signé par plusieurs personnalités du monde du spectacle et de la société civile, qui demandent une "vigilance accrue lors des recrutements car les policiers racistes qui posent problème ne sont pas devenus racistes par la dureté de la mission". 

"Il semblerait que le plus souvent, ce soit de jeunes militants issus d'un parti politique bien connu qui se sont engagés pour pouvoir commettre leurs exactions en toute impunité", ajoute cette tribune, publiée dans le sillage de l'"affaire Théo" du nom du jeune homme noir victime d'un viol présumé lors de son interpellation le 2 février.