Dominique Anract 1:00
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Makram Akrout, un boulanger du 12e arrondissement de Paris, devait fournir l'Elysée pendant un an. Mais la présidence a fait volte-face. En cause : des publications hostiles à la France que le boulanger aurait publiées sur son compte Facebook, que l'intéressé nie avoir posté. Invité de Dimitri Pavlenko mercredi, Dominique Anract, représentant de la profession, en appelle à ne "pas tout mélanger".
INTERVIEW

Makram Akrout, un boulanger du 12e arrondissement a remporté le prix de la meilleure baguette de Paris. Conformément à la tradition, le boulanger devait fournir l'Elysée en pain pendant un an. Mais des posts hostiles à la France publiés sur sa page Facebook ont refait surface, forçant l'Elysée à faire demi-tour. Le boulanger assure que son compte avait été piraté et a déposé plainte. Dominique Anract, le président de la Confération nationale de la boulangerie-pâtisserie française, a réagi mercredi au micro de Dimitri Pavlenko.

"La boulangerie, c'est le partage"

"C'est fâcheux d'avoir des propos haineux parce que le boulanger qui est couronné à Paris monte et va être connu et il emmène toute la profession avec lui", a regretté Dominique Anract, qui ne se prononce pas sur la responsabilité ou non de Makram Akrout. "Il faut que ce soit probant. Mais il ne faut pas tout mélanger : la politique, la religion et ce métier. La boulangerie, c'est le partage. Copain, ça vient du mot partager le pain. Le lien social qu'on défend ne va pas avec ça".

Le représentant de la profession a également appelé les jeunes à devenir boulanger. Une profession dévalorisée à tort et qui offre des carrières intéressantes, selon lui.