Vigipirate 1:19
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Guillaume Biet édité par Léa Leostic , modifié à
Le plan Vigipirate a été élevé jeudi à son niveau maximal, au "niveau urgence attentat", après l’attentat qui a frappé l’église de Nice. Les patrouilles et les effectifs sont renforcés, mais le nombre de militaires déployés sur le terrain est moins important qu’après les attentats de 2015 et 2016.

Le plan Vigipirate a été élevé jeudi à son niveau maximal, au "niveau urgence attentat", après l’attentat dans l’église de Nice. Les patrouilles et les effectifs sont renforcés, pour accentuer la sécurité autour des établissements scolaires et aux abords des lieux de culte.

Les effectifs militaires de la force Sentinelle vont passer de 3.000 à 7.000 

C’est une double montée en puissance du dispositif Vigipirate. 7.000 policiers et gendarmes supplémentaires, dont moitié de réservistes de la gendarmerie, sont mobilisés et, dans le même temps, les effectifs militaires de la force Sentinelle vont passer de 3.000 à 7.000 d’ici le milieu de la semaine. Tout cela vient d’ajouter aux patrouilles déjà prévues, y compris avec la police municipale par endroits.

Quadriller un maximum de sites sensibles

L’objectif est de quadriller un maximum d’écoles, collèges, lycées, lieux de culte et sites sensibles par des patrouilles aléatoires pour sécuriser et empêcher de nouveaux actes terroristes. Mais le terrain est vaste, avec 61.000 établissements scolaires et à peu près autant de sites religieux.

Le nombre de soldats déployés interroge cependant, car après les attentats de 2015 et de Nice en 2016, ils étaient 10.000. Désormais, seuls 7.000 militaires seront sur le terrain alors que le niveau maximal du plan Vigipirate a pourtant été déclenché.