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Perturbation de vols : un homme condamné à 2.000 euros d'amende pour détention d'un brouilleur de GPS

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
aéroport de Nantes Atlantique crédit : FRANK PERRY / AFP - 1280
En 2024, le trafic passager dans les aéroports européens a dépassé pour la première fois son niveau de 2019, avant la crise sanitaire. © FRANK PERRY / AFP

Le condamné était parti à l'étranger pour un voyage professionnel en laissant actif son brouilleur de GPS dans sa voiture garée sur le parking de l'aéroport de Nantes Atlantique.

Un homme a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Nantes à 2.000 euros d'amende pour avoir utilisé un brouilleur de GPS interdit en France, ce qui avait retardé plusieurs vols à l'aéroport de Nantes Atlantique en avril dernier.

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Un brouilleur de GPS interdit en France. Âgé de 50 ans et habitant La Rochelle (Charente-Maritime), ce cadre commercial au casier judiciaire vierge s'était envolé de Nantes pour une mission à l'étranger, laissant son automobile sur un des parkings de l'aéroport. Dans la voiture, se trouvait un brouilleur de GPS, que le propriétaire n'avait pas désactivé avant son départ.

Des retards de plus d'une heure sur les vols. Le 20 avril, les appareils de bord de plusieurs avions sur le tarmac de l'aéroport avaient été sérieusement perturbés. Il avait fallu les remorquer dans un autre secteur de l'aéroport pour qu'ils puissent enfin décoller, avec un retard de plus d'une heure.

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Le brouilleur avait été localisé dans le coffre de l'automobile par des spécialistes de l'Agence nationale des fréquences (ANFR). Le gestionnaire de l'aéroport, le groupe Vinci, avait porté plainte, de même que la direction de la sécurité de l'aviation civile.

Un automobiliste de bonne foi. Le prévenu, qui s'est défendu sans avocat et a plaidé la bonne foi, comparaissait pour "détention", "installation" et "utilisation non autorisée(s) de dispositif destiné à rendre inopérants des appareils de communication électronique". Le procureur avait requis trois mois de prison avec sursis et 2.000 euros d'amende.