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G.P. , modifié à
Sur Europe 1, l'écrivain François d’Epenoux a raconté sa paternité tardive.
INTERVIEW

François d’Epenoux a quatre enfants. Le petit dernier, il l'a eu à 48 ans. Une paternité tardive qui n'est pas un phénomène si isolé que ça, puisque père et mère ont des enfants de plus en plus tard : plus de 32 ans, en 2005, pour les papas. "Cela maintient jeune, c'est cela le paradoxe. (...) Finalement c'est très rafraîchissant", a expliqué l'auteur du livre les Les jours Areuh, dans Il n'y en a pas deux comme elle, mercredi.

"On a peut-être une autre mesure du temps". L'écrivain était déjà père de famille mais ce dernier enfant, qu'il a eu tardivement, lui a permis de comparer son comportement par rapport à sa première paternité. "On est un peu plus zen, on prend tout avec une sorte de second degré que je n'avais sans doute pas lors de ma première paternité", a-t-il indiqué.

Si celui qui devient papa tardivement a moins d’appréhension, il n'en reste pas moins que le passage du temps fait aussi son effet. Le père de 50 ans n'est ainsi pas celui de 30 ans. Cela se voit sur des petits comportements du quotidien. "On a peut-être une autre mesure du temps. On a sans doute conscience (...) que la vie s'écoule de plus en plus vite", confie François d'Epenoux. Résultat ? "Je suis déjà très impatient, mais là c'est terrible", avoue ainsi l'écrivain.

>> Retrouvez l'intégrale de l'émission "Il n'y en a pas deux comme elle" ici