Pass sanitaire : les locaux de l'Ordre des infirmiers vandalisés à Toulouse

La police a indiqué que les locaux de l'Ordre des infirmiers de Toulouse avaient été vandalisés, notamment avec des tags anti-pass sanitaire.
La police a indiqué que les locaux de l'Ordre des infirmiers de Toulouse avaient été vandalisés, notamment avec des tags anti-pass sanitaire. © AFP
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avec AFP
A Toulouse, les locaux de l'Ordre des infirmiers ont été vandalisés dans la nuit de jeudi à vendredi. Des tags anti-pass sanitaire ont notamment été inscrits. Les salariés de la structure se disent "choqués par une telle agression (et) craignent pour leur sécurité", selon un communiqué de l'Ordre des infirmiers.

Les locaux de l'Ordre des infirmiers à Toulouse (Haute-Garonne) ont été vandalisés, avec notamment des tags anti-pass sanitaire, dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès de la police et de l'Ordre, qui a porté plainte. Des dégradations ont été constatées vendredi matin sur la vitrine des locaux de l'Ordre des infirmiers : des jets de pierre - une trentaine d'impact - et des inscriptions "Non au pass" et "Vive la grève" sur les murs, a-t-on appris auprès de la police.

Pas d'intrusion dans les locaux

Il n'y a pas eu d'intrusion dans les locaux, précise-t-on de même source, ajoutant qu'une plainte devait être recueillie dans l'après-midi. Les salariés de la structure se disent "choqués par une telle agression (et) craignent pour leur sécurité", dit un communiqué de l'Ordre des infirmiers.

"L’Ordre National des Infirmiers condamne fermement ces actes de vandalisme et d’intimidation contre une organisation qui mène une mission de service public, notamment dans le cadre de la crise sanitaire", indique-t-il. Dans la soirée, la présidente de la région Occitanie a également "fermement condamné ces dégradations" sur son compte Twitter. "Une telle violence est inacceptable et j’apporte tout mon soutien aux personnels de l’@OrdreInfirmiers de #Toulouse", a ajouté Carole Delga.

Des dégradations à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation

Ces dégradations interviennent au lendemain de la décision du Conseil constitutionnel qui a validé pour l'essentiel le projet de loi sanitaire et à la veille d'un quatrième samedi consécutif de mobilisation "pour la liberté" et "contre la dictature sanitaire".