Voie de covoiturage sur le périphérique parisien : «On avait le mur de Berlin, maintenant on a le mur de Paris», dénonce Pierre Chasseray
Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, était invité dans l'émission "Pascal Praud et vous", diffusée tous les jours de 11h à 13h. Contre l'entrée en vigueur prochaine d'une voie de covoiturage sur le périphérique parisien, il dénonce une mesure coercitive qui instaure une "ségrégation sociale". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Dans la lignée de la réduction de la vitesse à 50km/h sur le périphérique parisien, la ville de Paris instaure une autre mesure pour combattre la pollution atmosphérique. À partir du 3 mars, une voie dédiée au covoiturage et aux transports en commun entrera en vigueur.
Les automobilistes sont nombreux à grincer des dents. Le délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes faisait part d'un raz le bol général ce mardi, dans l'émission "Pascal Praud et vous", diffusée tous les jours de 11h à 13h sur Europe 1.
Un appel au gouvernement
"Il n'est pas normal que la Ville de Paris utilise le périphérique uniquement comme une frontière, destinée à empêcher les automobilistes de circuler", a alerté ce mardi Pierre Chasseray, qui n'hésite pas à comparer ces barrières avec le mur de Berlin : "On avait le mur de Berlin, on a le mur de Paris". Même s'il n'y aura pas de frontières physiques, "il y aura des lecteurs automatiques de plaques d'immatriculation qui vont sanctionner à hauteur de 135 € à partir du mois de mai", rappelle-t-il.
"C'est pour ça que je lance cet appel à Bruno Retailleau et au ministre des Transports, Philippe Tabarot, parce qu'il va falloir retirer la compétence du boulevard périphérique à la ville de Paris", s'exclame-t-il.