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Jean-Gabriel Bourgeois, édité par Rémi Duchemin , modifié à
Nous sommes le troisième jeudi de novembre. Ce qui signifie, pour beaucoup, la dégustation du beaujolais nouveau, et ce sera jeudi soir. Mais certains impatients n’ont pas pu attendre et ont débouché les premières bouteilles dès mercredi soir, minuit. Europe 1 y était.
REPORTAGE

Le beaujolais nouveau, c’est jeudi soir - troisième jeudi du mois de novembre - pour la plupart des Français qui souhaitent déguster ce vin primeur, mis en vente immédiatement après la vinification - et qui entend bien résister aux taxes mises en place par les Etats-Unis. Mais certains n’ont pas eu la patience d’attendre, et c’est dès mercredi soir, à minuit, qu’ils ont débouché les premières bouteilles. Exemple dans un bar du Quartier latin à paris, avec Boris et Audrey, premiers goûteurs de la cuvée 2019.

"Ça a le goût du Beaujolais, comme tous les ans", tranche le jeune homme après la première gorgée. Puis il affine son analyse. "Franchement, il est pas mal. Il est très fruité, il a plus de corps que d’habitude. Il est peut-être un peu plus épais."

"Un goût chimique de fruit rouge"

Et ce goût de banane ou de mûres, qu’on semble retrouver chaque année ? "Je regoûte", répond Boris, impliqué. "C’est très fruité, comme d’habitude. Il y a beaucoup de mûre, c’est clair. Je dirais presque framboise. On dirait une bière aux fruits rouges. Le goût chimique de fruit rouge, un peu", sourit l’œnologue d’un soir.  

"Fruits rouges, ouais", embraye Audrey, sa camarade, sûre d’elle : "Non, pas de banane cette année. Non, je l’aime bien", assure-telle. "Il manque plus que le camembert et puis c’est parti", conclut Boris.