Opération antiterroriste franco-suisse : un des suspects hospitalisé d'office, sa garde à vue levée

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L'homme avait été arrêté mardi dans le cadre d'une opération antiterroriste. © Flickr/Police Nationale
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avec AFP , modifié à
Un des dix suspects arrêtés mardi dans une opération antiterroriste a été hospitalisé d'office, son état de santé étant jugé "incompatible" avec une garde à vue.

Une des dix personnes interpellées mardi, dans une opération antiterroriste franco-suisse, a vu sa garde à vue levée et a fait l'objet d'une hospitalisation d'office, a appris l'AFP jeudi de source judiciaire. Son état a été jugé "incompatible avec son maintien en garde à vue", a précisé cette source.

Un groupe de discussion sur Telegram. Neuf personnes, majoritairement connues des services de renseignement, ont été arrêtées mardi dans les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. Une dixième, une Colombienne de 23 ans, a été interpellée en Suisse. Âgées de 18 à 65 ans, elles participaient à un groupe de discussion de la messagerie cryptée Telegram, prisée des djihadistes, dans lequel elles "tenaient des propos inquiétants", avaient indiqué mardi des sources proches de l'enquête. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a précisé mercredi que, parmi ces personnes, figure un "prétendu imam". 

"Association de malfaiteurs terroriste". Cette opération antiterroriste a été menée en France par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) en co-saisine avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Elle intervient notamment dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en France le 19 juillet pour des faits susceptibles d'être qualifiés d'"association de malfaiteurs terroriste criminelle et provocation directe à la commission d'un acte de terrorisme par un moyen de communication au public en ligne".