Opération antiterroriste : dix personnes arrêtées en France et en Suisse

Le Raid participerait à ces opérations antiterroristes, en compagnie des services de police locaux ou spécialisés dans l'antiterrorisme.
Le Raid participerait à ces opérations antiterroristes, en compagnie des services de police locaux ou spécialisés dans l'antiterrorisme. © Valery HACHE / AFP
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avec le service police-justice d'Europe 1 , modifié à
Les suspects sont tous des hommes, âgés de 18 à 65 ans et connus des services de renseignement. Les contours de leur projets "violents" sont pour l'instant flous. 

Dix personnes ont été arrêtées dans des opérations terroristes menées en région parisienne, dans le sud de la France et en Suisse mardi matin, selon des informations révélées par Le Parisien et confirmées par Europe 1

Tous connus du renseignement. Les suspects, interpellés en Seine-Saint-Denis, dans le Val-de-Marne, dans les Hauts-de-Seine, à Paris, dans les Bouches-du-Rhône, dans les Alpes-Maritimes, et en Suisse sont tous des hommes, âgés de 18 à 65 ans et connus des services de renseignement. Certains d'entre eux étaient convertis à l'islam, d'après les informations d'Europe 1. 

Des contacts sur Telegram. Selon une source judiciaire, les policiers ont d'abord identifié un individu qui avait "une activité particulièrement soutenue" sur la messagerie cryptée Telegram en Suisse. Les investigations "ont par ailleurs mis en évidence qu'il avait dans ce cadre des contacts avec des individus demeurant en France avec qui il évoquait notamment des projets d'actions violentes aux contours mal définis à ce stade", a précisé la même source.

Les perquisitions toujours en cours et les auditions à venir devraient permettre à l'enquête de progresser. Selon les informations d'Europe 1, les suspects projetaient potentiellement d'attaquer une station balnéaire de la Côte d'Azur. Aucune arme n'a pour l'instant été découverte à leurs domiciles. 

Collaboration franco-suisse. Ces arrestations se sont déroulées dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en juillet, pour des faits susceptibles d'être qualifiés d'association de malfaiteurs criminelle et de provocation directe à la commission d'un acte de terrorisme par un moyen de communication au public en ligne. Les investigations ont été menées par la Sous direction antiterroriste (SDAT) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), en collaboration avec les autorités suisses.