Louise Aubery 2:00
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Inès Zeghloul, édité par Yanis Darras , modifié à
Les influenceurs sont les nouvelles stars des réseaux sociaux. Filmant leur vie à travers leurs smartphones, ces célébrités 2.0 connaissent un succès grandissant auprès des jeunes. Mais quelle vie mènent-ils exactement ? Europe 1 à suivi Louise Aubery, alias "mybetterself", pour mieux comprendre leurs parcours. 

Ils sont suivis par des centaines de milliers de jeunes sur les réseaux sociaux. Filmant leur vie, les influenceurs cartonnent sur les plateformes, à l'image de Louise Aubery, 25 ans. Connue sous le pseudo "mybetterself", elle cumule à elle seule un million d'abonnés sur TikTok, YouTube ou encore Instagram. Sa marque de fabrique : la confiance en soi et l'acceptation de son corps (body positive). Récemment, la jeune femme a créé sa marque de lingerie responsable "Je ne sais quoi". 

"Une vidéo par jour"

Mais retour de la médaille, l'influenceuse se retrouve sous une masse de travail. A peine arrivée sur son nouveau lieu de tournage, la jeune femme est sur le pied de guerre. "Je fais un vlog cette semaine", explique-t-elle au micro d'Europe 1. Le concept : se filmer du matin au soir dans sa vie quotidienne pour alimenter une vidéo de plusieurs minutes, qui sera ensuite publiée sur YouTube. 

"Mais sinon, je fais quasiment une vidéo par jour, mais sous des formats plus courts, notamment sur Instagram ou TikTok. Mes vidéos longues sur YouTube, c'est une fois par semaine", ajoute la jeune femme. Et dans la vie de Louise Aubery, pas le temps de s'ennuyer, assure-t-elle. Car les journées sont bien remplies. "On peut préparer un podcast, une table ronde pour YouTube, des centaines d'échanges de mail, etc. Mais, c'est aussi des rendez-vous avec mon équipe ou sinon, j'ai des rendez-vous avec des marques pour des projets, etc", explique-t-elle. 

"Pas de droit à l'erreur"

Si la youtubeuse aborde tous les sujets, un point reste néanmoins tabou : l'argent. Louise refuse d'en parler. Impossible de savoir combien lui rapporte la vente de ses propres produits et toutes ces collaborations avec les marques pour lesquelles elle fait de la publicité sur les réseaux sociaux. 

Une chose est sûre, "on n'a pas le droit à l'erreur", reconnaît "mybetterself". "C'est vraiment une pression qui devient difficile. Plus tu grossis en terme d'audience, plus tu commences vraiment à réfléchir un peu à la moindre de tes actions". Des actions scrutées de près par des abonnés de plus en plus nombreux. Sa vidéo la plus regardée compte 3,5 millions de vues sur YouTube.