Nice : enquête après la mort brutale d'une lycéenne attribuée à une méningite

Le dossier médical de la lycéenne a été saisi par la justice (Photo d'illustration).
Le dossier médical de la lycéenne a été saisi par la justice (Photo d'illustration). © DAMIEN MEYER / AFP
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avec AFP , modifié à
Une lycéenne qui avait consulté aux urgences pédiatriques est morte le lendemain. La justice a ouvert une enquête.

La justice a ouvert une enquête à Nice après la mort brutale attribuée à une méningite d'une lycéenne qui avait consulté la veille aux urgences pédiatriques de Lenval, a-t-on appris vendredi auprès de l'hôpital.

"Aucune mise en cause" à ce stade

"Une enquête pour recherche des causes de la mort est en cours avec des examens médicaux assez approfondis", a confirmé le procureur de la République de Nice Jean-Michel Prêtre. "Ces examens biologiques, toxicologiques et anatomo-pathologiques permettront peut-être d'identifier l'affection foudroyante dont la jeune fille a été victime, dont on a dit que c'était une méningite mais qui pourrait aussi être une septicémie bactérienne", a-t-il ajouté.

"À ce stade il n'y a aucune mise en cause, ce n'est qu'en fonction des résultats des examens que l'enquête pourra envisager d'autres qualifications s'il existait des suspicions d'erreur de diagnostic ou de pronostic", a souligné Jean-Michel Prêtre. L'hôpital a indiqué un peu plus tôt que le dossier médical avait été saisi par la justice confirmant une information de Nice-Matin.

Elle croyait avoir été victime d'une insolation

"Elle avait consulté la veille aux urgences et à notre niveau, on a suivi la procédure classique de la prise en charge", a précisé l'hôpital. La jeune fille était ressortie de l'hôpital en pensant être victime d'une simple insolation, selon le journal, avant de s'effondrer dans les bras de sa sœur aînée le jeudi 13 juin.

L'Agence régionale de santé avait annoncé sa mort le 14 juin dans un communiqué indiquant qu'elle était "décédée de purpura fulminans, probablement dû à une infection invasive à méningocoque". "Les infections invasives à méningocoque sont des maladies rares en France. La méningite est la forme la plus fréquente. Elles peuvent se traduire par une fièvre, des maux de tête, une raideur de la nuque, des vomissements, de la gêne à la lumière ou l'apparition de tâches sur le corps", ajoutait l'ARS. La famille, contactée par l'AFP, n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat.