Neuf organisations écrivent à Emmanuel Macron leur opposition à une retraite par points

Par lettre ouverte, neuf organisations de retraités ont fait par de leur désaccord face à la réforme du système de retraite souhaitée par Emmanuel Macron.
Par lettre ouverte, neuf organisations de retraités ont fait par de leur désaccord face à la réforme du système de retraite souhaitée par Emmanuel Macron. © AFP
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avec AFP
Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait d'abord adressé une lettre aux organisations expliquant vouloir réformer le système des retraites.

Neuf organisations de retraités font part de leur opposition à la mise en place d'un "système de retraite par points" dans une lettre ouverte adressée mercredi à Emmanuel Macron qui prévoit une "réforme en profondeur" dans les douze mois.

Refus du système par points. "Nous ne voulons pas d'un système par répartition à cotisations définies (dit système à point)", écrivent les neufs organisations signataires (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, Ensemble et Solidaires, LSR). "Particulièrement attachés à la retraite par répartition à prestation définie et à la solidarité intergénérationnelle", les signataires estiment que ces "propositions entraîneraient une baisse des pensions".

"Mêmes règles pour tous". Dans une lettre ouverte adressée aux organisations de retraités pendant la campagne présidentielle le 18 avril, Emmanuel Macron avait expliqué vouloir réformer le système de retraite en "créant les mêmes règles pour tous : que l'on soit salarié, fonctionnaire ou indépendant, un euro cotisé ouvrira les mêmes droits". "Cette réforme ne se traduira pas par une baisse des pensions", assurait-il.

Désaccord sur la hausse de la CSG. Les représentants des retraités rappellent également leur désaccord sur la hausse de 1,7 point du taux normal de la CSG (contribution sociale généralisée) utilisée pour financer la protection sociale (sécurité sociale, prestations familiales...), prévue au 1er janvier 2018 afin de compenser la baisse des cotisations salariales, qui toucherait "60% des retraités", selon eux.