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À la prison de Vendin-le-Vieil, les travaux avancent à grands pas

Maximilien Carlier . 1 min

Après le transfert des prisonniers, la prison de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais connaît une transformation en profondeur. Prochainement, 100 détenus les plus dangereux de France seront logés dans ces murs de cet établissement pénitentiaire transformé en prison de haute sécurité. À trois mois de l'arrivée des nouveaux occupants, les travaux progressent rapidement.

Ils sont attendus dans trois mois dans la prison de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais. Ici prochainement, les 100 plus gros narcotrafiquants de France vont intégrer cette prison qui est en train d'être transformée en établissement de haute sécurité, avec des conditions de détention strictes pour mieux lutter contre le crime organisé. 

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Le projet du garde des Sceaux Gérald Darmanin avance à grands pas. Après le transfert des prisonniers, les travaux progressent rapidement. Dans les cellules, les prisonniers retrouveront une douche, des toilettes et un lit, le tout dans une cellule de 12 m2. La nouveauté : une grille est fixée au barreau de la fenêtre afin d'empêcher les échanges entre narcotrafiquants.

Réduire les contacts avec l'extérieur

"C'est destiné à limiter les possibilités de communication des détenus entre eux puisque, comme on dit dans le jargon pénitentiaire, les détenus font des yo-yo, c'est-à-dire qu'avec des ficelles ou des draps, ils peuvent se passer des objets entre eux", explique Marc Jinguéné, directeur de la prison de Vendin-le-Vieil.

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L'isolement est strict aussi, précise-t-il : promenade en petit nombre, contrôle des communications téléphoniques, au parloir, il y aura également un hygiaphone. Ici, pas de contacts physiques entre les détenus et leurs proches. Il y aura aussi moins de sorties à l’extérieur de la prison. À la place, plus de comparutions à distance grâce à des salles avec télé et caméras.

Des agents à former

"Le principe devient la visioconférence. Le principe n'est plus l'extraction physique du détenu pour éviter de mettre en danger les agents pénitentiels", insiste Cédric Logelin, porte-parole du ministère de la Justice. 

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Mais certains surveillants comme Sophie appréhendent l’arrivée des narcotrafiquants. "Bien sûr qu'il y a une crainte et du danger. Il faut être méfiant mais on s'adaptera rapidement", estime-t-elle. Pour les préparer au mieux, les agents auront des formations aux risques de corruption et à l'empreinte numérique, avant d'accueillir une partie des détenus les plus dangereux de France.