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Mort du pape : «L'Église n'a pas attendu le pape François pour s'occuper des pauvres», rappelle Aymeric Pourbaix

Ugo Pascolo - Mis à jour le

Dans "On marche sur la tête", Aymeric Pourbaix estime que si le pape François a bel et bien placé haut sa préoccupation pour les pauvres, l'Église ne l'a pas attendu pour s'occuper des "plus petits". Le spécialiste rappelle que c'est d'ailleurs là "la parole du Christ". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Il restera comme le souverain pontife qui a placé très haut sa préoccupation des pauvres. Le pape François est mort ce lundi à 88 ans. Réformateur, en rupture avec la tradition, Jorge Mario Bergoglio aura détonné avec ses prédécesseurs. Mais pour Aymeric Pourbaix, présentateur d'En quête d'esprit sur Europe 1, "il ne faut pas non plus maximiser cette rupture ou cette opposition avec les souverains pontifs précédents".

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"L'Église n'a pas attendu le pape François, et heureusement, pour s'occuper des pauvres", lâche le spécialiste dans On marche sur la tête. "Depuis des siècles, c'est elle qui a inventé les écoles, les hôpitaux, l'assistance... Tout ce qui fait partie aujourd'hui de l'État-providence appartenait avant ou a été fondé, créé par l'Église. Et donc ça fait partie de l'ADN, si je puis dire, de l'Église depuis 2.000 ans, puisque c'est la parole du Christ de se préoccuper effectivement des plus petits."