«Il a fallu resserrer la vis» : Frédéric Gilbert revient sur les écarts de certaines Miss lors de leur voyage en Martinique
Jean-Pierre Foucault retrouvera son rôle d’animateur emblématique de l'élection de Miss France qui aura lieu samedi prochain, tandis que Frédéric Gilbert lève le voile sur les coulisses de l’organisation au micro de l'émission "Culture médias", entre costumes 100% français, préparation minutieuse et vigilance sur le comportement des candidates.
À quelques jours du grand soir, Jean-Pierre Foucault et Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France et producteur de l’élection, étaient les invités de l’émission Culture Médias sur Europe 1. Samedi, en direct du Zénith d’Amiens, TF1 diffusera la 31ᵉ cérémonie présentée par l’animateur emblématique, qui retrouvera une nouvelle fois les trente prétendantes au titre tant convoité.
Au micro d’Europe 1, Frédéric Gilbert a rappelé l’ampleur colossale de la préparation du concours. "On commence à travailler sur Miss France à partir du mois de mai, sur l’élection de décembre, pour le thème, les costumes", a-t-il expliqué. L'édition 2025 mettra en scène le voyage des Miss entre costumes, tableaux et scénographies imaginés.
Le producteur ne manque pas de souligner l’importance du savoir-faire français. "On fabrique tous nos costumes en France. Même les maillots de bain sont fabriqués en France, par notre partenaire Hateia qui est dans le sud", a-t-il précisé. À cela s’ajoute la construction du décor et la mobilisation de 450 personnes le soir de l’élection, preuve qu’il s’agit de l’un des plus grands shows télévisés de l’année.
"C'est très lourd, une année de Miss France"
Avant la grande soirée, un premier jury, appelé jury de présélection évalue les candidates pour ne retenir que les douze meilleures. Ces membres de l’organisation côtoient les Miss pendant deux à trois semaines et jugent autant la prestance que l’attitude générale. Un passage essentiel d’après Frédéric Gilbert. "Parce qu'il faut aussi évaluer lesquelles sont capables de devenir Miss France, de tenir l'année de Miss France. C'est très lourd, une année de Miss France", a rendu compte Frédéric Gilbert. Le producteur revient également sur quelques écarts observés lors du voyage préparatoire en Martinique. "Quand on part cinq, six jours au soleil, il ne faut pas se croire en vacances. Donc des fois ça se relâche un petit peu. Il a fallu resserrer un peu la vis", a-t-il relaté.
De son côté, Jean-Pierre Foucault, qui s’apprête à vivre sa 31ᵉ présentation, assure conserver volontairement une distance avec les candidates avant le prime. "Je ne peux pas les rencontrer avant le concours, mais je n’en trouve pas besoin. Comme dans "Qui veut gagner des millions", je ne voulais pas connaître les questions avant. Là, je veux garder un œil neuf pour découvrir les 30 prétendantes au titre", a-t-il confié. L’animateur rejette également l’idée d’une ambiance teintée de jalousie ou de rivalités exacerbées. "On pourrait imaginer des regards de jalousie… mais non. Généralement, c’est très bon enfant", a fini par assurer Jean-Pierre Foucault.
Rendez-vous ce samedi au Zénith d’Amiens pour découvrir laquelle des trente jeunes femmes succédera à Angélique Angarni-Filopon.